Les lettres du cercle de Luroma

Développez votre plein potentiel et celui de votre business en recevant chaque semaine une lettre contenant des conseils à appliquer.

Comme toi si tu es là, je cherche à progresser et je documente mon chemin, mes réflexions et ce que je mets en place dans ma vie à travers mes lettres.


Elles sont d’abord un travail d’introspection personnelle où mes pensées se transforment en actions concrètes.


Et j'écris des lettres, pas une newsletter pour pouvoir les donner à mes futurs enfants. Mais je crois qu'elles peuvent aussi t'être utiles.


Lettre #1 - Avec ce concept, ta vie va radicalement changer.

La lettre de ceux qui ont choisi de vivre leur vie plutôt que celle d’un autre.


Cher enfant,


Si tu ouvres aujourd’hui cette 1ère lettre, c’est que tu es en âge de prendre ta vie en main et que tu es à la croisée des chemins.


Et sur tous les chemins que tu peux emprunter, tu devras faire face à des choix, à des dilemmes et des interrogations auxquels j’ai moi-même dû répondre lorsque je me trouvais à ta place.


J’aurais aimé avoir un guide me permettant de naviguer dans ma vie adulte alors reçois-les en guise d’aide.


Sers-toi en de conseils mais n’oublie pas qu’un bon roi écoute ses conseillers mais prend la décision finale.


Commençons !


Depuis le covid, le monde a changé drastiquement.


Pour toi, cette crise est lointaine.


Pourtant tout a changé à ce moment-là et rien n’est redevenu comme avant.


Les rapports entre les salariés et les entreprises se sont retrouvés changés à jamais.


Les gens ont compris qu’une autre voie que le salariat était possible.


De plus en plus de gens ont quitté leur job pour réaliser un projet, voyager, monter une société.


Même le diplôme n’était plus une protection.


Tout ça a été vécu comme la perte de sens réelle ou ressentie et les gens ont commencé à se demander comment retrouver du sens au quotidien.


Aparté : Si les pays totalitaires voient d’un si mauvais œil la religion, c’est pour éviter que les individus trouvent leur quête de sens ailleurs que dans l’État. Ainsi c’est la raison pour laquelle presque toute l’Europe de l’Est a eu une baisse drastique du nombreux de croyants “officiels” lors de la domination soviétique.


Voilà le constat terrible qu’on peut faire.


Dans un monde de plus en plus chaotique avec une inflation, des guerres et une crise écologique imminente, les gens ont une perte de sens et un sentiment de vide mais d’un autre côté, culpabilisent de tout avoir !


D’où vient ce double sentiment ambivalent ? La réponse : on commet une double erreur.

1. On se compare aux autres (1ère erreur)


Lorsqu’on se compare à son voisin, à son collègue ou au mec à côté de nous à la salle, on a l’impression d’être nul.


On pense que les autres ont mieux réussi, sont meilleurs, plus forts, plus charismatiques.


2. On se culpabilise, de ne pas être heureux (2ème erreur)


Les médias et notre biais de négativité jouent contre nous.


Tous les jours on voit des news pour montrer les malheurs du monde.


Difficile donc de ne pas “relativiser” sa propre situation.


Pourtant cette comparaison est tout aussi malsaine que celle qui consiste à se comparer au mec de la salle de sport.


Même si tu ne finis pas ton assiette, cela ne veut pas dire qu’un Africain en plus mangera à sa faim.


Tout comparer détruit l’esprit.


La boucle infernale qui détruit ta vie :

  • Une perte de sens lié à ce monde chaotique.
  • Un sentiment de nullité qui vient de la comparaison aux personnes de notre entourage élargi et de notre quotidien.
  • Et un sentiment de culpabilité par rapport à des moins chanceux qui soient sur en Afrique ou en Asie soit des collègues qui sont dans une minorité et le font savoir.

Et lorsqu’on est face à ce constat, on se dit que si on était plus riche, plus beau ou plus musclé ou tout simplement quelqu’un de différent ça irait mieux.


Dans le fond, à réfléchir ainsi, tu te fais du mal car le problème ne vient pas de là.


Même le gagnant du loto peut finir la corde au cou.

Réfléchis plutôt à ces deux situations :


1. Tu gagnes au loto


Coup de bol, une réussite fortuite au loto a mis fin à tes soucis financiers.


Depuis, tu as parcouru l'ensemble de l'Asie du Sud-Est et tu passes tes journées à te prélasser sur une plage.


Les premières semaines sont exaltantes. Mais maintenant, c’est devenu ta routine.


Étrangement, le sentiment de vide qui t’avait quitté t’envahit à nouveau.


Et les nouvelles personnes que tu rencontres n’arrivent pas à remplacer tes véritables amis qui, eux, sont restés en Europe à travailler tous les jours.


2. Tu travailles dur mais tu sais pourquoi


Rappelle-toi la dernière fois que tu as consacré une journée à travailler sur une activité qui te passionne, une tâche qui avait de la valeur pour toi.


Même si la fatigue était présente, un sentiment de bien-être t’envahissait.


Ce soir-là, tes amis étaient venus dîner chez toi.


Et bizarrement quand tu t’es couché, ton cœur était léger.


Le mythe n°1 à casser c’est donc de croire qu’en arrêtant ton quotidien, en quittant ton travail ou la grisaille de la France tu vas retrouver du sens.


Tout plaquer pour élever des chèvres n’est pas la solution à ton problème.

D’ailleurs, les dictons qui ont bercé notre enfance à tous les deux existent pour une raison.


Prenons par exemple, l’argent ne fait pas le bonheur.


Difficile d’y croire. Pourtant lorsqu’on y regarde de plus près, on peut trouver un nombre important de stars qui se suicident.


Elles sont censées être au top 1% de l’échelle sociale, de la célébrité.


Elles semblent avoir tout et notamment de l’argent et pourtant elles en finissent avec la vie, elles tombent dans les drogues ou se retrouvent dans des procès surmédiatisés.


Prends 2 min pour réfléchir pourquoi mais je suis sûr que tu entrevois déjà le cœur du problème et donc la solution.


Mais alors, quelle est la solution ?


Mieux vaut être une petite rivière qui coule que d’être un grand lac qui s’évapore.

Vois ta vie en flux entrant/sortant («inflow» et «outflow») et pas en stock.

I - Penser sa vie en «stock»


Penser en stock c’est de voir la richesse comme une réserve fixe. Si on épuise cette réserve sans la renouveler, elle se tarit rapidement. Imagine-toi être millionnaire et dépenser 10 000€ par mois mais sans gagner d’argent.


Ça signifie que devant toi, tu as 8 ans de cash flows. Avec l'inflation, les impôts et les surprises, je suis certain qu’en 5 ans, tu pourrais avoir tout dépensé.


Autre conséquence, tu vas être obligé de comparer ta richesse à celle des autres pour t’évaluer sur l’échelle sociale.


Tu auras tendance à toujours vouloir plus, comme une maison plus grande ou une voiture plus puissante, en se comparant constamment aux autres.

II - Penser sa vie en «flux»


Penser en flux, c’est l’approche diamétralement opposée.


C'est privilégier la progression et l'amélioration continue.


La compétence est clé et la base de tout : plus elle est demandée et spécifique, plus elle génère de revenus.


Même en cas d’échec, elle te permettra de rebondir grâce aux savoirs accumulés.


Par exemple, en maîtrisant une compétence comme le copywriting, quoi que tu feras, tu seras capable de monétiser tes produits.


Dans l'immobilier, tu peux commencer par un appartement, puis deux, puis trois etc. puis évoluer, multipliant les actifs.


Et si par malheur, tu perds tout, tu auras les compétences pour te reconstruire rapidement.


L'important n'est pas d'accumuler, mais de développer un savoir-être ou faire qui va se monétiser et qui viendra en soutien tout au long de la vie.


Finalement, c’est comme escalader une montagne.


Il ne s'agit pas de la hauteur que tu vas atteindre, mais du voyage lui-même.


Le bonheur, l'épanouissement, tout cela réside dans cette montée constante, cette quête continue.


C'est en étant sur la pente ascendante que l'on trouve le véritable sens de la vie.


Dans la pratique, ça donne quoi ?

Ne te compare aux autres mais à la personne que tu étais hier.


Comment ?


1. Avoir des objectifs


Tu te dois d’avoir des objectifs. Ils sont essentiels pour te donner une direction. Sans eux, on se perd. On donne des coups d’épée dans l’eau.


Cependant je me dois de te mettre en garde.


Les objectifs ne sont pas la fin en soi.


Ils sont évolutifs et vont changer en fonction de tes progrès, de ton âge et des périodes de ta vie.


Si à l’adolescence tu aspires à obtenir le bac, tu t’aperçois lorsque tu l’as que cet objectif n’était pas l’objectif ultime.


D’ailleurs l’objectif ultime n’existe pas.


Les objectifs te permettent de savoir quoi faire mais ce qui est plus important c’est le processus.


Si tu aimes le chemin autant que la destination, alors tu trouveras la satisfaction dès le commencement.


Les objectifs ne sont donc pas la fin mais le moyen. Comprends cette nuance et tu seras inarrêtable.


2. Viser la croissance et les flux plutôt que la position à un instant T et aux stocks.


Vise la croissance.


Ça permet de progresser continuellement, de trouver un sens et de ne pas dépendre des autres pour s’en sortir.

Il s'agit donc d'être sur la pente ascendante.


Pense comme ce skieur pour être sur le chemin du succès. Améliore-toi tous les 40 virages.

Imagine-toi faire du ski alpin.


Tu n’es pas encore dans le top 10 mondial mais tu progresses.


Depuis 15 ans, tu ne cesses de grappiller des places dans le classement mondial.


Tu regardes les Jeux Olympiques d’hiver et une journaliste est là pour te poser des questions.


***Début de l’interview***

Le dialogue pourrait ressembler à quelque chose comme ça :

  • La journaliste : Et vous, jeune homme, aimeriez-vous faire les JO ?
  • Toi (en toute transparence) : Un jour je gagnerai les JO.
  • La journaliste (en souriant) : Comment faites-vous pour en être convaincu ?
  • Toi : J’ai remarqué que les joueurs s’améliorent en moyenne tous les 60 virages tandis que je m’améliore en moyenne tous les 40 virages.
  • La journaliste : Je ne suis pas sûr de comprendre.
  • Toi : Ma croissance est plus rapide. Je m’améliore plus rapidement que mes concurrents.
  • La journaliste : Et alors ?
  • Toi : Ça implique que tôt ou tard, je ne sais pas quand exactement, mais je serais aux JO et je les gagnerai.
  • La journaliste : C’est ce que je vous souhaite. Merci en tout cas pour votre temps et vos réponses.

***Fin de l’interview***

Si on revient à ce qu’on vient de dire plus haut : gagner les JO c’est l’objectif et être sur la pente ascendante et viser la croissance c’est s’améliorer tous les 40 virages plutôt que 60.

Pourquoi c’est si difficile ?

  • Car c’est plus facile de manger un burger et boire une bière chaque jour que de choisir la salade et l’eau.
  • Car il est plus facile de regarder une série que de faire sa séance de sport le soir.
  • Car il est plus facile de rester confortablement dans son CDI que d’entreprendre un side project.

Et si tu penses que ce n’est pas grave de faire un écart de temps en temps tu as tort.


L’effet cumulé (dont je te parlerais sûrement dans une prochaine lettre) est très clair sur les routes qui mènent au succès et à l’échec.

Effet cumulé en résumé :

Bonnes actions minimes

+

Régularité

+

Temps

=

Succès

Mauvaises actions minimes

+

Régularité

+

Temps

=

Échec

Et le problème, c'est que cela fonctionne dans les deux sens.


Si tu touches le fond, peut-être que c’est à cause des aléas de la vie, mais certainement aussi à cause des choix que tu as faits où tu as continué de viser vers le bas, en te contentant du minimum.


Tu as privilégié la gratification immédiate au détriment de ton futur.


L’Histoire nous donne de nombreux exemples de pentes glissantes où une mauvaise action entraîne une autre mauvaise action.


C’est ainsi qu’on se retrouve avec des massacres de masse, des camps de concentration ou des agressions d’hommes envers des jeunes.


“La ligne qui sépare le bien et le mal ne traverse ni les États, ni les classes, ni les partis politiques, ni les genres, ni les religions. Elle traverse le cœur de chaque Homme et en chaque Homme cette ligne oscille. Même dans un cœur rempli de mal, il reste toujours un bastion de bien et même dans un rempli de bien, il existe une part d’ombre.”


Soljenitsyne, L'Archipel du Goulag


Et le schéma est toujours le même :

Perte glissante descendante + comportement de victimisation

Les deux ensembles conduisent à une exaction.

Le pire c’est que même si tu atteins le sommet, tu peux dégringoler tout aussi rapidement en prenant seulement quelques mauvaises décisions.


Regarde Napoléon, la désastreuse campagne en Russie et quelques défaites ont conduit à son exil et pas une fois mais deux fois. Le destin de Jules César est encore plus tragique car ça a conduit à son assassinat.


Et ce qui peut se voir à l’échelle d’un individu est encore plus criant à l’échelle d’un groupe.


Qu’il était facile pour les nazis de blâmer les Juifs et les Tziganes de tous leurs problèmes.


L’idée que l'Allemagne avait été "poignardée dans le dos" nous semble aujourd’hui une aberration mais les exemples sont légion des exactions d’un 1er groupe envers un 2nd groupe parce que le 1er se comporte en victime et tient pour responsable le 2nd.


Pour n’en citer que quelques-uns : on peut parler des Turcs contre les Arméniens (1,5 million de morts), on peut penser aux chrétiens dans les croisades (plusieurs milliers de morts), on peut citer les Serbes contre les Bosniaques et les Croates (nettoyage ethnique et massacre Srebrenica).


Et s’il te plaît, ne tombe pas dans le piège si facile de te croire à l’abri.


Si tu te dis que c’était il y a longtemps et que les temps ont changé, pense à des cas plus récents.


Le cas des Incel qui impuissants face aux rejets en viennent à commettre des violences aux femmes est un très bon exemple.


Un autre exemple ce sont les gilets jaunes qui s’en prennent aux symboles de la richesse.


Tu te dis que malgré tout cela ne t’arrivera jamais ?

Rappelle-toi que c’est lorsqu’on pense être le moins touché qu’on est le plus victime du biais de confiance.


On est tous humains.


Si des humains ont déjà massacré d'autres êtres humains, alors c'est possible que toi aussi dans le même contexte qui a conduit à ces massacres, tu le fasses également.


Et je te conseille vivement de réécouter la chanson “Né en 1917 à Leidenstadt” de Goldman.


Tu te rendras compte que la vie est beaucoup plus complexe.


Si on aime tous penser qu’on aurait été résistant lors la 2nde Guerre Mondiale, dans les faits, 99% de la population ne l’était pas.


Mais on peut toujours choisir d’être sur la pente ascendante. C’est possible grâce à une qualité : le courage.

Le courage, mère de toutes les vertus.


Pourquoi ?

  • Car c’est facile d’être honnête tant qu’il n’y a pas de dangers.
  • Car c’est facile d’être loyal tant qu’il n’y a pas d’intérêts à trahir les autres.
  • Car c’est facile d’être fidèle tant qu’il n’y a pas une autre meuf qui vient te draguer.

Tout n’est pas perdu.


Un petit pas vaut mieux que de rester immobile. 1 vaut mieux que 0.


D’ailleurs, en ayant 20 secondes de courage par jour (cela suffit pour prendre la décision de mettre tes baskets de running, ça suffit pour dire que tu n’es pas d’accord, etc.), et même si le reste du temps tu es lâche, tu passeras déjà devant 80% de la population.


Enfin, même si tu t’es mal comporté toute ta vie, tu as toujours le choix de te comporter correctement aujourd’hui !


C’est le principe du Yin et yang.


En chacun de nous, il y a une part de bon.


Dans chacun de nous, il y a une part de mauvais.


La personne la plus lâche peut faire le choix d’être courageuse même si ce n’est pas souvent et la personne la plus gentille du monde peut aussi péter un câble et tout envoyer balader.


La règle à retenir

Toutes les situations que les gens vivent, tu pourrais également les vivre : tant du côté positif (millionnaire en immobilier) que du côté négatif (être nazis ou collaborateur).


Ce qu’il faut éviter

Se placer en position de victime. Pourquoi ? Car ça permet de justifier les violences faites par la suite.


Tu ne te places pas dans une situation où tu es responsable de ta vie.

Tu blâmes les autres. Pire, tu justifies tes exactions sur les autres en expliquant que c'est leur faute.


Ce qu’il faut faire : Change de vision

Il y a et il y aura des éléments sur lesquels tu n'as pas de contrôle.

Mais il y a aussi des éléments sur lesquels tu as le contrôle, donc cher enfant bouge toi !


Ce qui compte c'est viser vers le haut, être sur la bonne trajectoire et pas ta position donnée.


Ton état émotionnel ne dépend pas de la position dans laquelle tu te trouves mais bel et bien du chemin que tu décides d’emprunter.


Et si tu ne me connais pas, salut, moi c'est Romaric.


Je suis un ex-banquier d’affaires qui a quitté son job pour vivre du web. Aujourd’hui, je vis en écrivant des trucs sur Internet.


Je suis comme toi, je cherche à progresser et je documente mon chemin, mes réflexions et ce que je mets en place dans ma vie à travers mes lettres.


Le but : me permettre de vivre ma vie plutôt que celle d’un autre.