Les lettres du cercle de Luroma
Ces lettres n'ont qu'un but : t'aider à trouver le courage de vivre ta vie plutôt que celle d'un autre.
Comme toi si tu es là, je cherche à progresser et je documente mon chemin, mes réflexions et ce que je mets en place dans ma vie à travers mes lettres.
Elles sont d’abord un travail d’introspection personnelle où mes pensées se transforment en actions concrètes.
Et j'écris des lettres, pas une newsletter pour pouvoir les donner à mes futurs enfants. Mais je crois qu'elles peuvent aussi t'être utiles.
Lettre #17 - Fais rentrer le beau et le grandiose dans ta vie.
Beauté et travail bien fait, les clés pour te créer des opportunités.
« Faire quelque chose de beau est difficile, mais cela en vaut la peine.
Si vous apprenez à rendre quelque chose de vraiment beau dans votre vie - même une seule chose - alors vous avez établi une relation avec la beauté.
À partir de là, vous pouvez commencer à étendre cette relation à d'autres éléments de votre vie et du monde. C'est une invitation au divin. [...] Il faut du courage pour s'essayer à la beauté. »
Jordan Peterson
Mais au fait, c’est quoi le beau ?
Quelque chose de conforme à un idéal esthétique ou digne d’admiration par ses qualités intellectuelles ou morales.
Mais pour que quelque chose soit digne de notre admiration, ça implique le jugement.
Et c’est là que ça devient intéressant.
Et ce qu’il y a d’encore plus intéressant, c’est la notion de sentiment derrière.
La beauté se ressent.
On sait d’instinct ce qui est beau ou à l’inverse ce qui ne l’est absolument pas.
La beauté laisse rarement indifférent.
Il existe des critères de beauté qui transcendent les cultures et les époques, permettant une appréciation partagée à travers le monde.
C'est ainsi que même sans ressentir une connexion personnelle profonde, on peut reconnaître et respecter l'admiration que suscitent des merveilles architecturales comme la basilique Saint-Pierre à Rome ou la Mosquée Bleue à Istanbul.
Votre bébé est-il sensible à la beauté ? La réponse au tout culturel ou tout sociétal ?
2024 oblige… Le wokisme a fait son bout de chemin dans toutes les sphères de la société.
Alors, certains diraient que la beauté n’existe pas.
Que c’est une fabrication de la société.
Sauf que Chloé qui dit que tout est construit se fait trahir par son môme.
Dès bébé, nous préférons la beauté. Difficile de dire que c’est la société qu’il l’a influencée.
En tout cas, les résultats montrèrent que les bébés préféraient regarder les visages attrayants, et c'est ce qu'ils firent pendant 80 % du temps, ne consacrant que 20 % aux visages les moins attractifs.
Mieux encore, la préférence pour la beauté est transculturelle et trans-géographique.
Ainsi quand on montre à un Européen les visages de deux Africains, celui qu'il choisit comme étant le plus attrayant est également celui que choisit un Africain.
Il existe bel et bien une norme biologique et universelle de la beauté (peu importe ce qu’en dit Chloé ou votre woke préféré).
Et alors, où veux-tu en venir ?
Bah le problème c’est qu’aujourd’hui, nous sommes entourés de laideur. Du plastique en mer en passant par l’état des villes.
Et le problème, c’est qu’à force d’être entouré par la laideur, par un monde où personne ne se bat pour un travail bien fait.
On abandonne soi-même le combat et on finit par produire un travail juste passable.
On en vient à construire des bâtiments à la rache, rendre à un client un travail juste au niveau pour que ça passe.
Peut-on vraiment appeler cela une église ?
Pâle copie comparée avec la Basilique Saint-Pierre…
On ne se bat plus vers l’excellence.
Mais quel rapport à l’amélioration de soi ?
Vouloir faire quelque chose de beau, c’est mettre du cœur à l’ouvrage.
On ne crée pas quelque chose de beau sans y mettre d’effort.
Autrement une maison qui met trois mois à être construite serait aussi jolie qu’un manoir qui prend 20 ans.
D’ailleurs, même si Steve Jobs était connu pour être un tyran, il s’est évertué à rendre ses produits beaux.
Un mélange entre technologie et arts.
Et il considérait que même si l’intérieur des produits n’était jamais vu par les clients, Apple devait s’évertuer à en faire des produits esthétiques.
L’effet cumulé du beau
L'exposition répétée à la beauté engendre une fascination croissante pour ce qui est esthétiquement bien fait, instaurant une sorte de cercle vertueux où l'aspiration à la beauté devient une quête constante.
Rien n'équivaut le sentiment d'accomplissement qui découle de la fierté pour un travail bien fait, un projet dans lequel on a investi son cœur et son âme.
« N’importe qui ne peut pas se charger d’une tâche et c’est de cette capacité à produire un travail spécifique et méticuleux que les ouvriers tirent leur contentement. » Marc Loriol
Et ce n’est pas vrai que pour les salariés, c’est vrai pour l’ensemble des gens.
Rappelle-toi de ce que tu as ressenti la dernière fois où tu as dû travailler d’arrache-pied pour un projet et qu’enfin tu l’avais fini.
Cette sensation de satisfaction n’a pas de prix.
Alors pourquoi c’est si difficile ?
Plusieurs raisons :
1. Manque d’éducation
C’est difficile car aujourd’hui nous n’avons plus d’éducation sur ce qui est le beau contrairement à avant.
Par exemple, on avait créé l'école des beaux-arts dans ce sens. Mais elle n’est plus que l’ombre d’elle-même avec leur drapeau de la Gay Pride.
Au XIXème, on avait cette volonté d’élévation sur le monde, cette volonté de se battre pour le monde. C
e n’est plus le cas aujourd’hui.
On vit dans un monde d’indifférence avec une perte de repères et de valeurs.
2. Argent (trop) facile
On ne nous apprend plus à prendre du plaisir dans le travail bien fait.
Dans une époque où l’on peut gagner de l’argent en montrant son cul sur OnlyFans, en devenant multimillionnaire en ayant acheté un “Meme Coin” qui fait x1000, pourquoi faire l’extra miles ?
Pourquoi bosser dur pour builder alors qu’on peut tout avoir facilement et sans rien faire ?
Et tant qu’on ne redonnera pas plus de sens au travail, les choses resteront ainsi.
3. Dopamine facile
On a accès à un plaisir instantané avec les réseaux sociaux, du porno en illimité et du sucre sans difficulté grâce à nos supermarchés.
Difficile de se battre contre cette plaie des sociétés modernes.
Il suffit de voir des vidéos d’archives entre New York en 1930 et maintenant.
L’envie de se dépasser est dépassée.
Pourtant les choses pourraient changer mais pour cela, il nous faudrait un peu plus de volonté.
Quelle est mon expérience personnelle concernant ce problème ?
Quand j’étais étudiant, j’ai moi-même sombré dans la facilité.
Je n’avais pas spécialement beaucoup d’argent et je ne voyais pas l’intérêt d’habiter dans un bel endroit, de bien faire les choses par le travail.
J’avais réussi facilement à faire partie du top 10% de ma promotion et je devenais feignant. Je manquais d’envie et ma copine de l’époque était plus du genre à rester le cul vautré dans le canapé plutôt qu’éprouver l’envie de se dépasser.
Pourtant, au fond de moi, je sentais que je voulais plus.
Et en rejoignant Dauphine, j’ai rencontré mon meilleur ami de l’époque et il en faisait plus, il se battait pour quelque chose.
Il avait 28 ans, il était 1er de promotion et en parallèle il gérait une entreprise de casquette à 1 million d’euros de chiffre d’affaires.
Ça m’a mis une claque et je me suis décidé moi aussi de me dépasser.
J’ai recommencé à avoir de l’ambition, à avoir envie de grandes choses.
Si un mec pouvait être 1er tout en ayant une boîte, quelle était mon excuse pour ne pas faire plus de sport, monter un business à côté ou ne pas avoir la meilleure alternance l’année suivante ?
Bref, en le côtoyant, on est devenu ami et on a commencé à faire des projets de groupe tous les deux.
Et à chaque fois qu’on rendait un travail, il voulait faire l’extra miles, il voulait en faire plus.
Il n’acceptait pas le travail moyen et c’est devenu ancré en moi.
Et aujourd’hui, je ne regrette rien car c’est ce qui fait que j’ai pu avoir ma carrière en finance ou que mes clients aiment travailler avec moi.
Et avec tout ça, j’ai pu clarifier un pattern qui m’a aidé.
Le voici c’est un processus en 3 étapes simples.
Comment faire dans la pratique ?
1. Refuser la voie de la facilité, celle de la mocheté.
Dans un monde de plus en plus laid, où les gens ont arrêté de faire les choses par manque de volonté, tu peux refuser la voie de la facilité.
La refuser, c’est ce qui te permettra de sortir directement du lot.
Se contenter du minimum, c’est plus simple mais ça t’empêche de progresser.
C’est ce qui rend les villes laides car on va au plus facile.
Et c’est une tendance naturelle de l’être humain.
Car pourquoi se battre pour en faire plus alors que personne ne valorise la voie de la difficulté ?
Et pour cela, que lorsque tu t’apercevras que tu choisis la facilité, j’aimerais que tu repenses à la citation suivante :
Les causes perdues, plus que toutes les autres, valent la peine qu’on se batte pour elles ! Paul Watson, Capitaine du Sea Sheperd
Et même si personne ne le remarque, toi tu le sauras.
Tu sauras que tu n’as pas juste coché une case pour avoir un su-sucre.
Tu auras fait en sorte d’exploser le score.
Et tôt ou tard, les bonnes personnes le remarqueront et t’offriront les opportunités que tu n’aurais pas pu imaginer.
2. Bats-toi pour un travail bien fait car c’est un travail satisfaisant.
Si tous tes concurrents ont choisi de faire le strict minimum, toi tu peux en faire plus.
Et oui, tu entendras que parfois tu travailles gratuitement, que parfois des clients profiteront de toi.
Déjà, d’expérience, ça n’arrivera pas souvent.
Mais choisir cette voie, c’est ce qui t’assure d’être fier de ce que tu fais.
Rappelle-toi qu’un travail satisfaisant, c’est créer une boucle positive de récompenses.
C’est ces récompenses qui nous incitent à continuer pour ressentir à nouveau cette sensation.
C’est comme ça que commence un effet cumulé, une croissance exponentielle.
Une action qui se cumule à une action qui elle-même se cumule à une autre jusqu’à atteindre le succès. Ce n’est pas juste des petites tactiques, des hacks pour gagner 3 francs 6 sous.
C’est capitaliser encore et encore vers le succès.
3. Entreprends pour imposer ta vision du monde sur le monde.
Enfin si tu veux réellement avoir le contrôle de tes actions, alors tu devras entreprendre.
C’est la seule façon d’être sûr que ta vision du monde soit celle qu’on applique.
Rien de plus frustrant que de vouloir en faire plus et d’avoir un supérieur qui gâche tout par manque de travail, incompétence ou les deux réunis.
L’entrepreneuriat est le seul domaine de ta vie avec l’art qui consiste à partir de 0 et avoir quelque chose de beau à la fin de la journée, de la semaine, du mois, de l’année.
Ta société sera le reflet de ta personnalité.
C’est pour cela que Twitter a été un bain de sang.
Avant Elon Musk, la société prônait le bien-être des salariés, la culture Woke et les cafés latte au lait de soja.
Ce n’est pas sa vision d’une entreprise. Pour lui, la culture doit être hardcore.
Et dans cet esprit-là, il a licencié tous les éléments qu’il considérait comme des poids pour l’entreprise.
Je ne te dis pas d’avoir la vision d’Elon Musk mais en étant entrepreneur, tu peux imposer ta vision du monde.
Seul le marché (et donc tes clients) est juge.
Tout le reste, c’est à toi de le créer pour avoir une vision du monde qui est unique.
Ce qu’il faut retenir et éviter.
La beauté a un superpouvoir. Elle a le don de nous transcender, de nous aider à nous élever.
N’écoute pas Chloé quand elle te dit que la beauté a été inventée par la société.
Fie-toi plutôt à son bébé.
Rappelle-toi que la beauté et la grandeur sont liées et créent des effets cumulés.
Plus on apprend à aimer le beau, plus on veut s’entourer de belles choses. Plus tu t'évertues à aimer le beau travail, le travail bien fait, plus tu créeras un cercle vertueux pour le toi d’aujourd’hui mais surtout celui de demain.
Et quand tu verras les résultats, cela créera chez toi une envie encore plus grande de dépassement de soi.
Alors refuse l’option de la facilité, la cheap dopamine, l’argent facile. Bats-toi pour un travail bien fait, un travail satisfaisant qui te permettra de créer des résultats durables dans le temps.
Et quand tu auras une vision pour le monde, entreprends.
C’est la seule façon de l’imposer au reste des gens. C’est la seule façon pour que tu deviennes marquant.
Beauté et grandeur sont en toi, elles ne demandent qu’à s’exprimer mais elle passe par un choix, celui du dépassement de soi.
Et si tu ne me connais pas, salut, moi c'est Romaric.
Je suis un ex-banquier d’affaires qui a quitté son job pour vivre du web. Aujourd’hui, je vis en écrivant des trucs sur Internet.
Je suis comme toi, je cherche à progresser et je documente mon chemin, mes réflexions et ce que je mets en place dans ma vie à travers mes lettres.
Le but : me permettre de vivre ma vie plutôt que celle d’un autre.