Les lettres du cercle de Luroma

Ces lettres n'ont qu'un but : t'aider à trouver le courage de vivre ta vie plutôt que celle d'un autre.

Comme toi si tu es là, je cherche à progresser et je documente mon chemin, mes réflexions et ce que je mets en place dans ma vie à travers mes lettres.


Elles sont d’abord un travail d’introspection personnelle où mes pensées se transforment en actions concrètes.


Et j'écris des lettres, pas une newsletter pour pouvoir les donner à mes futurs enfants. Mais je crois qu'elles peuvent aussi t'être utiles.


Lettre #26 - Entre oasis et mirage : savoir distinguer la réalité de l'illusion.

Accélère ta croissance en regardant le monde pour ce qu'il est et pas ce qu'on voudrait qu'il soit ?


Si tu as déjà fait un trek dans des pays chauds, tu fais peut-être partie de ceux qui ont observé un mirage dans leur vie ?


Un mirage c’est l’oasis qui se dessine au loin, avec ses palmiers prometteurs et son eau rafraîchissante, mais qui s'évapore dès que tu t'en approches.


Tu as beau accélérer le pas, elle reste toujours à la même distance, insaisissable.


Nos illusions fonctionnent exactement de la même manière.


Elles nous attirent, nous font avancer, nous donnent espoir.


Mais contrairement au voyageur averti qui reconnaît le mirage pour ce qu'il est, nous persistons souvent à croire en nos illusions, même quand tous les signaux nous indiquent qu'elles ne sont pas réelles.


Un entrepreneur qui s'accroche à un produit que personne ne veut acheter.


Un employé qui rêve d'une promotion alors que son travail est médiocre.


Un investisseur qui ignore les signaux d'alarme d'un marché en surchauffe.


Chaque jour, des millions de personnes préfèrent la beauté du mirage à l'aridité de la réalité.


Alors, comment différencier le mirage de l'oasis ? Comment savoir si tu avances vers une réalité prometteuse ou si tu poursuis une illusion qui t'épuise ?


Pourtant, il y a un hic : c’est loin d’être facile de savoir si on se berce d’illusions ou si nos espoirs sont fondés.


Pourquoi ? Car on confond bien souvent persévérance et entêtement.


D’ailleurs, c’est presque logique, on nous répète sans cesse qu’il faut persévérer jusqu’à ce que cela marche sur les réseaux sociaux.


Le message est clair : si tu arrêtes, c’est que tu ne fais pas partie des gagnants.


Et des exemples de citations de cette mentalité culpabilisante, il y en a à la pelle :

  • No pain, no gain - cette expression du monde du fitness est transposée au business pour glorifier la souffrance comme signe nécessaire de progrès.
  • Les 99% qui échouent sont ceux qui abandonnent trop tôt - ce genre de statistique arbitraire qui laisse entendre que l'échec n'est qu'une question de persévérance insuffisante.
  • Pense à Thomas Edison qui a échoué 10 000 fois avant d'inventer l'ampoule - ces récits simplifiés ignorent le fait que Edison pivotait constamment et abandonnait les pistes infructueuses.
  • Si ça ne marche pas, c'est que tu n'y mets pas assez d'efforts - cette idée toxique qui met tout échec sur le compte du manque d'implication personnelle.

Mais comme toujours la réalité est toujours plus nuancée. Et lorsque persévérance devient entêtement, alors on finit par s’enfoncer dans des sables mouvants.


Tu perds le fil en croyant persévérer mais tes efforts ne vont plus dans la bonne direction.


Mais la solution à ce problème existe et est pourtant très simple à mettre en place.


Cette solution ? Se confronter systématiquement et rapidement à la réalité.


C'est comme un navigateur qui ajuste constamment sa course en fonction des étoiles. Sans ces points de référence extérieurs, même le meilleur marin finit par dériver.


De la même façon, sans confrontation régulière avec le marché, avec tes clients, avec les données tangibles, tu navigues à l'aveugle.

Cette confrontation peut être inconfortable, parfois même douloureuse.

Elle peut révéler que ton produit n'est pas aussi révolutionnaire que tu le pensais, que ton timing est mauvais, ou que tu as mal évalué les besoins de tes clients. Mais cette douleur temporaire t'évite une souffrance bien plus grande : celle de réaliser, après des mois ou des années d'efforts, que tu as construit quelque chose dont personne ne veut.

Le paradoxe, c'est que cette pratique simple - tester rapidement tes hypothèses auprès du marché - est à la fois universellement reconnue comme efficace et rarement mise en œuvre.


Car il est tellement plus confortable de rester dans l'illusion que de risquer la désillusion.


Alors pourquoi est-ce si difficile de se confronter à la réalité ?


Cette difficulté n'est pas le fruit du hasard.


Elle est ancrée dans notre biologie, notre psychologie et même dans notre culture.


Comprendre ces obstacles, c'est faire le premier pas pour les surmonter.

La raison première est biologique : notre cerveau est câblé pour éviter la douleur et rechercher le plaisir.


Admettre qu'on fait fausse route est douloureux - cela blesse notre ego et remet en question notre jugement.


Il est bien plus confortable de maintenir l'illusion qu’il ne s’agit que d’une question de temps pour que notre idée fonctionne.


La deuxième raison est psychologique : le biais de confirmation nous pousse à ne rechercher que les informations qui soutiennent nos croyances.


Un entrepreneur passionné par son produit remarquera la moindre réaction positive, tout en ignorant les signaux négatifs pourtant bien plus nombreux.


Le troisième obstacle est économique : l'investissement déjà consenti représente un coût.


Plus nous investissons de temps, d'énergie et d'argent dans un projet, plus il devient difficile de l'abandonner.


C'est ce que les économistes appellent le "coût irrécupérable" - cette tendance à poursuivre un investissement en raison des ressources déjà engagées, même quand toutes les données suggèrent qu'il faudrait arrêter.


Enfin la dernière raison est contextuelle : notre environnement renforce souvent ces comportements.


Notre culture célèbre la persévérance et stigmatise l'abandon. "Les gagnants n'abandonnent jamais" est un mantra répété ad nauseam.


Pourtant, parfois, abandonner est exactement ce qu'il faut faire pour réussir.

Et aujourd’hui, même si je te raconte tout ça, et bah je suis tombé dans le piège.


Laisse t’expliquer comment ça m’est arrivé avec mon associé.


C’est d’ailleurs l’erreur la plus commune en business.


On a travaillé pendant plusieurs mois sur un produit (une formation pour les étudiants en finance) sans parler à un client, une page de vente toujours sans parler à un seul client, j’ai mis un prix sans savoir si c’était le bon car on avait pas parlé à un seul client.


On savait que le produit était de qualité car on pouvait comparer avec ce qui se faisait sur le marché.


On savait qu’il aidait vraiment les étudiants car on avait aidé des étudiants dans son forfait non scalable en accompagnement.


On s’était mis dans un tunnel pendant 3 mois avec des œillères à construire quelque chose que les gens ne voulaient peut-être pas.


Donc quelle claque on a pris quand le marché a complètement ignoré notre produit.


Résultat : Lors du lancement, on a fait 0 vente.


On avait un putain de produit donc personne ne voulait. En tout cas, pas au prix qu’on l’avait fixé.


Ça nous a mis un sacré coup au moral. Heureusement, dans notre malheur, ça n'a duré que 3 mois.


Mais cela reste un trimestre perdu pour rien.


Et deuxième heureusement, on a ajusté directement en modifiant le prix pour qu’il colle à la proportion à payer des étudiants.


Mais cette histoire nous aura appris deux choses essentielles :


1. Il faut toujours se confronter à la réalité, soit en lançant rapidement, soit en parlant à des prospects/clients.


2. Il faut miser sur la croissance mais pour cela, il faut limiter le temps entre une idée et son implémentation dans la vraie vie.


Et attention, cette déconnexion de la réalité ne se limite pas aux entrepreneurs ou aux individus.


À l'échelle des organisations et même des civilisations, elle peut avoir des conséquences catastrophiques.


Lorsque les rois ou les empereurs s'isolent dans leur bulle et refusent d'entendre les signaux d'alarme, ils créent les conditions parfaites pour leur propre effondrement.

L'Histoire regorge de nombreux exemples :


Lorsque Louis XIV décida de déplacer la cour à Versailles, il se déconnecta de Paris et laissa de l’espace pour que la révolution française émerge quelques dizaines d’années plus tard sous Louis XVI.


Car quand nobles et courtisans organisaient des fêtes somptueuses, le peuple souffrait de famines et d'injustices.


Mais comment le savoir en étant aussi loin du cœur de la capitale ?


De la même façon, en Chine, au XIXème siècle, lorsque l'empereur Qianlong et sa cour se considéraient comme le centre du monde civilisé, ils ont conduit à leur propre chute.


Ils ont refusé de reconnaître l'émergence de nouvelles puissances et de nouvelles technologies en Occident.


Cette arrogance a mené à l'humiliation lors des guerres de l'Opium et au saccage du Palais d'Été par les forces anglo-françaises.


Plus récemment, Kodak, qui dominait le marché de la photographie, a ignoré l'émergence du numérique malgré le fait que leurs propres ingénieurs avaient inventé le premier appareil photo numérique dès 1975.


Résultat : une entreprise centenaire a fait faillite pour n'avoir pas voulu voir la réalité en face.


Ces exemples nous enseignent tous la même leçon : plus on s'éloigne de la réalité, plus le retour à celle-ci sera brutal.


C'est comme tendre un élastique - plus on tire, plus le retour sera violent.


Alors quoi retenir et comment faire dans la pratique ?

Comment éviter ces pièges ? Comment distinguer la persévérance nécessaire de l'entêtement aveugle ? Comment s'assurer que nos projets sont ancrés dans la réalité et non dans nos illusions ?


Voici 8 idées que tu peux implémenter même si tu n’en mets en place qu’une partie et que tu les mets dans le désordre (“1 vaut toujours mieux que 0”).


1. Limite le temps entre l’idée et son exécution


La première erreur est de rester trop longtemps dans sa bulle.


Pour éviter cela, impose-toi des temps courts entre l'idée et la confrontation au réel.


Pour un business, cela signifie créer une version minimale de ton produit et la mettre dans les mains de vrais utilisateurs dès que possible.


N'attends pas la perfection. Une fonctionnalité testée vaut mieux que dix en développement.


Tu peux même vendre avant de créer mais cela te force à délivrer (on y revient plus tard).


Même avant de créer quoi que ce soit, parle à tes clients potentiels.


Pas pour leur demander s'ils achèteraient ton produit - ils te diront probablement oui pour te faire plaisir - mais pour comprendre leurs problèmes réels, leurs frustrations quotidiennes, ce pour quoi ils seraient prêts à payer.


Dans ta vie personnelle, cette approche peut se traduire par des mini-expériences plutôt que des changements radicaux.


Tu penses qu'une nouvelle routine matinale te rendrait plus productif ? Teste un changement minime pendant une semaine avant de bouleverser toutes tes habitudes.


2. Définis des objectifs mesurables avec des échéances précises


L'un des pièges les plus courants est de se satisfaire de progrès vagues qui ne sont pas alignés avec la réalité.


Fixe-toi des objectifs clairs et mesurables.


Pour un business, cela peut être un nombre de clients, un chiffre d'affaires mensuel, ou un taux de conversion.


Pour un projet personnel, cela peut être des étapes concrètes avec des dates butoirs.


Puis mets en place un système te permettant d’atteindre tes objectifs.


Que dois-je mettre en place pour atteindre X€ de chiffre d’affaires par mois ? C’est encore plus important que les objectifs car cela transforme des objectifs de résultats en moyen pour les atteindre.


Enfin, et surtout, définis à l'avance ce qui constituera un échec.


À partir de quel moment admettras-tu que ton approche ne fonctionne pas ? Sans cette ligne rouge clairement établie, tu risques de repousser indéfiniment la confrontation avec la réalité.


Par exemple : Si après trois mois et 100 conversations avec des clients potentiels, je n'ai pas réalisé au moins 10 ventes, je devrai revoir fondamentalement mon offre ou mon positionnement.


3. "Sell Before You Build" (Vendre avant de construire)


Au lieu de passer des mois à développer un produit parfait, essaie de le vendre avant même qu'il n'existe complètement.


Crée juste une page de vente, fixe un prix, et vois si les gens sont prêts à sortir leur carte bancaire.


Tu peux même proposer des précommandes à tarif réduit. Si personne n'est prêt à payer, même à un prix inférieur, c'est un signal clair que ton offre ne répond pas à un besoin urgent ou que ton positionnement n'est pas bon.


Jeff Bezos l'explique parfaitement : Les clients sont merveilleusement mécontents.


Leur insatisfaction est ta plus grande opportunité, mais encore faut-il qu'elle existe réellement et non pas uniquement dans ton esprit.


4. Mets en place des compteurs de temps


Impose-toi un chronomètre implacable.


Pas plus de deux jours pour valider une idée.


Pas plus d'un mois pour créer un prototype.


Pas plus de trois mois pour générer tes premières ventes significatives.


Ces contraintes temporelles forcent à l'efficacité et à l'essentiel.


Comme le dit Parkinson, "le travail s'étend jusqu'à remplir le temps disponible."


En limitant drastiquement ce temps, tu te concentreras naturellement sur ce qui compte vraiment.


Pour mettre cela en pratique, utilise des techniques concrètes :

  • Les "deadlines publiques" où tu annonces à ton équipe ou sur les réseaux sociaux une date de livraison, créant ainsi une pression positive
  • Des sprints courts de type "hackathon" où tu te consacres entièrement à une étape clé pendant 48-72h
  • Des outils comme Clockify ou Toggl pour suivre précisément où va ton temps et identifier les fuites d'attention

5. Utilise la technique du "Tombstone Testing"


Imagine que ton projet est déjà mort.


Quelle serait son épitaphe ? “Ci-gît notre application de livraison de repas, personne n'en avait besoin.”


Maintenant, comment empêcher cette prédiction de se réaliser ?


Cette approche brutalement honnête te pousse à identifier les hypothèses critiques qui pourraient tuer ton projet, puis à les tester en priorité.


Ne perds pas de temps à peaufiner des aspects secondaires si le cœur même de ton idée n'est pas viable.


Par exemple, Airbnb a utilisé une forme de cette technique au début de son existence. Leurs fondateurs se sont demandé : "Pourquoi personne ne voudrait jamais louer son appartement à un inconnu ?".


Les réponses (sécurité, confiance, etc.) leur ont permis de développer les solutions précises à ces objections : système de vérification, assurance hôte, etc.


Plutôt que d'attendre que ces problèmes tuent leur idée, ils les ont affrontés dès le départ.


Dans mon cas, avant de lancer ma formation, j'aurais dû me demander : "Pourquoi les étudiants ne voudraient pas payer ce prix pour mon cours ?"


Cela m'aurait amené à vérifier directement leur capacité de paiement et à ajuster mon offre en conséquence.


6. Applique la méthode "One Pager in One Day"


Pour chaque nouvelle idée ou concept, donne-toi exactement une journée pour le résumer sur une seule page.


Si tu n'arrives pas à le faire, c'est que l'idée n'est pas encore assez claire ou que tu te perds dans des détails non essentiels.


Ce document d'une page devient ton nord magnétique, ton test de clarté.


Il doit inclure : le problème précis que tu résous, ta solution unique, pourquoi maintenant est le bon moment, et comment tu vas générer de la valeur (pour toi et tes clients).


7. Exploite les "micro-marchés tests"


Avant de viser grand, identifie un segment très précis de ton marché cible - idéalement, un groupe que tu peux atteindre facilement et rapidement.


Si tu veux créer une application pour les professionnels du fitness, commence par les coachs de CrossFit de ta ville. Si ton produit est censé aider les entrepreneurs, cible spécifiquement les freelances en design graphique. Bref tu as compris l’idée.


Ce micro-marché te permettra d'obtenir des retours concrets en quelques jours, pas en quelques mois.


Si ton idée ne résonne pas avec ce petit groupe ciblé, elle a peu de chances de fonctionner à grande échelle.


8. Pratique l'approche "Kill Fast, Learn Faster"


Contrairement à la vision romantique de l'entrepreneur qui s'accroche contre vents et marées, les plus grands succès viennent souvent de ceux qui savent abandonner rapidement les mauvaises idées pour rebondir vers de meilleures.


Fixe-toi des points de décision clairs : "Si après deux semaines de prospection, je n'ai pas au moins 5 appels avec des clients potentiels, j'abandonne cette approche et j'en essaie une autre."


Cette mentalité permet de maximiser ton apprentissage par unité de temps, la vraie mesure du succès à long terme.


Conclusion

Chaque jour, des millions de personnes s'épuisent à poursuivre des oasis qui s'évaporent constamment à l'horizon car il est plus confortable de rester dans l'illusion que de risquer la désillusion.


Pourtant, l'ironie est là : en fuyant la confrontation au réel, elles s'exposent au réveil brutal après des mois ou des années d'efforts mal orientés.


Décide aujourd'hui de quel côté tu veux être. Du côté de ceux qui s'accrochent à leurs illusions jusqu'à ce qu'elles s'effondrent sous leur propre poids, ou de ceux qui utilisent la réalité comme un compas pour ajuster constamment leur trajectoire.


Ne construis pas ton business sur du sable. Ne bâtis pas ta carrière sur des suppositions. Ne fonde pas tes décisions sur ce que tu espères être vrai, mais sur ce qui l'est réellement.


Le temps est ta ressource la plus précieuse.


Chaque jour passé à poursuivre un mirage est un jour que tu ne récupéreras jamais. La vraie bravoure n'est pas de persévérer aveuglément - c'est d'avoir le courage de regarder la vérité en face, même quand elle ne correspond pas à ce que tu voudrais voir.


Et accepte d'affronter le monde réel. Le pays imaginaire n'existe que dans Peter Pan, et tu ne veux pas être un Peter Pan de l'entrepreneuriat.


Tu as des rêves et des objectifs, et le meilleur moyen de les réaliser, c'est de les confronter à la réalité dès aujourd'hui.


Car le succès véritable ne vient pas de la poursuite obstinée d'une vision, mais de l'adaptation intelligente de cette vision à ce que le monde est prêt à accueillir.


Alors pose-toi ces questions :

  • Quel type de problèmes affrontes-tu aujourd'hui ?
  • Et quel type de problèmes veux-tu affronter demain ?

La différence entre les deux réside dans ta capacité à embrasser la réalité, aussi imparfaite soit-elle.


Il est temps de sortir du mirage. Le monde réel t'attend, avec ses défis, ses opportunités et surtout, ses possibilités concrètes de réussite.

La réalité est ton alliée et non ton ennemie : l'apprivoiser t’épargnera bien des ennuis, l'accepter dès maintenant c’est gagner bien des années sur ton succès.


Et si tu ne me connais pas, salut, moi c'est Romaric.


Je suis un ex-banquier d’affaires qui a quitté son job pour vivre du web. Aujourd’hui, je vis en écrivant des trucs sur Internet.


Je suis comme toi, je cherche à progresser et je documente mon chemin, mes réflexions et ce que je mets en place dans ma vie à travers mes lettres.


Le but : me permettre de vivre ma vie plutôt que celle d’un autre.