Les lettres du cercle de Luroma

Ces lettres n'ont qu'un but : t'aider à trouver le courage de vivre ta vie plutôt que celle d'un autre.

Comme toi si tu es là, je cherche à progresser et je documente mon chemin, mes réflexions et ce que je mets en place dans ma vie à travers mes lettres.


Elles sont d’abord un travail d’introspection personnelle où mes pensées se transforment en actions concrètes.


Et j'écris des lettres, pas une newsletter pour pouvoir les donner à mes futurs enfants. Mais je crois qu'elles peuvent aussi t'être utiles.


Lettre #22 - Ta fiabilité : le meilleur cadeau que tu puisses faire à l’humanité.

Surtout dans un monde de médiocrité.


Désolé, j'ai oublié.


Je n'ai pas eu le temps.


Ce n'est pas de ma faute.


J’ai un truc imprévu qui est tombé.


Je serai en retard.

Ces phrases qu’on entend au moins une fois par jour sont des poisons silencieux.


Et peut-être que tu les as déjà prononcées aujourd'hui... sans même y penser.


Que tu sois entrepreneur, salarié, père, fils, ami ou gardien de chèvres, tu as un rôle à jouer dans cette société. Et ce rôle te conduit à avoir des responsabilités.


Ces responsabilités, ce sont des promesses silencieuses que tu fais chaque jour à ton entourage :

  • À ta compagne qui t'attend pour dîner et à qui tu dis que tu serais à la maison à 19h (alors que ta montre affiche déjà 19h45)
  • À ton patron qui compte sur toi pour ce rapport urgent (celui que tu n'as même pas commencé alors qu’il est pour demain)
  • À tes clients qui ont misé leur confiance (et leur argent) sur toi (projet que tu as accepté sans même savoir si tu serais capable de délivrer)
  • À ton fils à qui tu as promis de venir voir le match de basket (et où une fois de plus, tu ne t’es pas libéré bien que tu avais promis)

Sais-tu ce que toutes ces situations ont en commun ?


Elles érodent lentement mais sûrement ta crédibilité.


Et ta crédibilité, c'est ton capital le plus précieux.


Le véritable problème n'est pas tant ces "petits" manquements à nos engagements mais leur accumulation qui, jour après jour, détruit notre réputation et la confiance qu'on nous accorde.

Comme une goutte d'eau qui creuse la pierre, chaque promesse non tenue laisse une trace indélébile dans l'esprit des autres.


Notre société moderne nous pousse constamment à dire "oui". Oui à plus de responsabilités. Oui à plus d'engagements. Oui à plus de promesses.


On veut tellement bien faire, tellement plaire, qu'on finit par se surcharger.


Et quand tout devient urgent, plus rien ne l'est vraiment… Finalement on se retrouve à courir après le temps sans jamais vraiment faire face à ses responsabilités.


Mais qu'est-ce qu'une responsabilité, au fond ?

« La responsabilité est une obligation ou nécessité morale de répondre, de se porter garant de ses actions ou de celles des autres. » Larousse

Le cœur du problème se trouve là : avoir des responsabilités est contraignant car cela nous engage. C'est un contrat moral que nous signons avec les autres - et avec nous-mêmes.


Et nombreux sont ceux qui voudraient oublier leurs obligations et tout de même profiter des avantages de leur position.


Face à cette contrainte, 2 types de personnes émergent :


1. Les talents gâchés


Ces personnes fuient leurs responsabilités par peur ou par confort. Par conséquent, elles :

  • Évitent systématiquement de s'engager
  • Restent dans leur zone de confort
  • Laissent passer les opportunités
  • Se contentent du minimum

Prenons un exemple concret : Tu as une idée brillante pour améliorer un processus au travail.


Mais la mettre en place demanderait que tu prennes des responsabilités supplémentaires.


Alors tu te tais, tu continues comme avant, et ton potentiel reste inexploité.


2. Les passagers clandestins


Ceux-là veulent les avantages sans les responsabilités. Ils :

  • Cherchent les positions de pouvoir sans assumer les devoirs qui vont avec
  • Veulent le respect sans l'avoir gagné
  • Prennent des engagements qu'ils ne comptent pas tenir
  • Construisent leur vie sur du sable

Par exemple, ils aimeraient être le boss et être écoutés mais ne gagnent pas le respect qu’ils pensent mériter.


Du coup, ils ont un comportement tyrannique.


Le retour de bâton est inévitable :

  • Soit leur réputation les rattrape de leur vivant
  • Soit leur héritage est entaché après leur départ
  • Dans tous les cas, la confiance, une fois perdue, est presque impossible à regagner

Le mieux qu'ils puissent espérer ?


Ne pas se faire rattraper par leur passé, soit en étant déjà entre quatre planches, soit en étant à la retraite pour les passagers clandestins du monde professionnel.


En fin de compte, personne ne fait confiance ni aux talents gâchés ni aux passagers clandestins. Leur manque de fiabilité les condamne à la médiocrité ou à la chute.


Mais pourquoi c’est un problème ?

Tu dois te demander pourquoi c'est un problème si tu peux t'en sortir avec les avantages sans les inconvénients.


Et c'est une objection valable à première vue.


Imagine que tu joues à pile ou face avec une pièce truquée :

  • Pile (probabilité de 1%) : Si tu gagnes, tu obtiens ce que tu veux sans effort
  • Face (probabilité de 99%) : Si tu perds, tu perds tout : ta réputation, ta crédibilité, tes relations … ton futur

Et ça irait si tu ne jouais qu’une seule fois car tu aurais encore 1 chance sur 100 d’obtenir ce que tu veux.


Le problème ? C’est que dans la vie, tu ne joues pas qu'une seule fois.


Tu joues chaque jour, avec chaque engagement que tu prends.


Et à chaque fois, tu relances cette pièce truquée.


Et les probabilités sont implacables :

  • Une seule erreur peut détruire des années de confiance
  • Les réseaux sociaux et professionnels sont plus connectés que jamais
  • L'information circule à une vitesse fulgurante
  • Les gens parlent, comparent leurs expériences … et n'oublient pas

La possibilité est donc infime que ça marche sans effort, sans fiabilité.


Il s’agit de gains (ou plutôt de pertes) asymétriques.


Tu risques tout pour gagner peu.


Le jeu de la vie se joue sur le long terme.


Les hacks de court terme n'ont jamais été une stratégie pertinente pour perdurer.


C'est comme essayer de tricher à un marathon : tu peux peut-être couper quelques kilomètres, mais à l'ère du GPS et des caméras, tu te feras forcément prendre.


Deviens la personne à qui l’on fait confiance.

Pose-toi ces questions :

  • Quelle relation peux-tu espérer construire avec ta compagne si "je serai là à 19h" signifie toujours 20h ?
  • Comment tes enfants peuvent-ils compter sur toi si "je viendrai à ton match" finit systématiquement en excuse de dernière minute ?
  • Quelle crédibilité as-tu auprès de ton boss quand "ce sera fait demain" veut dire "ce sera peut-être fait la semaine prochaine" ?

Mets-toi dans leurs baskets : te ferais-tu confiance à toi-même ?

Maintenant, change de perspective.


Pense à ce pote sur qui tu peux toujours compter, celui dont la parole vaut de l'or.


Pense à ce collègue à qui ton boss confie toujours les plus gros dossiers car tout est fait en temps et en heure et surtout parfaitement bien.


Ta fiabilité est un cadeau pour l’humanité.

On ne grandit jamais seul. Tu as besoin des autres et les autres ont besoin de toi.


Les opportunités qui changeront ta vie ne viendront pas sur la base de ton CV, mais de la confiance que les autres placent en toi.


Il ne s’agit que d’un transfert de confiance.


Pourquoi c’est si difficile ?


Le défi est de trouver l'équilibre parfait entre le "oui" et le "non" :

  • Dire "non" trop souvent ? Les opportunités passent leur chemin mais tu peux te concentrer sur tes engagements passés
  • Dire "oui" à tout ? Tu te noies sous les engagements mais c’est aussi la possibilité de prouver ta fiabilité

La clé est dans l'équilibre : prendre uniquement les engagements que tu peux honorer, mais les honorer sans exception.


Quelle est mon expérience personnelle concernant ce problème ?

Prenons le cas de mes stagiaires en banque d’affaires.


Ils arrivent tous avec le même objectif : décrocher un CDI.


Pour cela, ils doivent prouver qu'ils ont l'étoffe d'un analyste, capable d'exécuter des missions complexes qui seront leur quotidien en poste.


Mais voici le paradoxe : au départ, on ne leur confie que les missions les plus simples, les plus chiantes. Et c'est là que tout se joue.


La seule chose qui va différencier celui qui obtiendra une offre de celui qui repartira les mains vides ? La fiabilité.


Les stagiaires qui réussissent le mieux sont ceux qui prouvent leur fiabilité, peu importe que la tâche soit passionnante ou rébarbative.


C'est une règle simple : pour obtenir les missions complexes, il faut d'abord maîtriser les tâches simples.


Mais avec la mauvaise attitude, le piège est facile :

  • "Je suis en stage de fin d’études, je suis trop qualifié pour ces tâches basiques"
  • "Je vais bâcler ça, ce n'est pas important"
  • "Ce n'est pas pour ça que j'ai fait une grande école"

Résultat ? Ils se retrouvent dans une spirale négative :

  • Plus de missions bâclées = Moins de confiance
  • Moins de confiance = Moins d'opportunités
  • Moins d'opportunités = Pas d'offre à la fin

À l'inverse, ceux qui brillent sont ceux qui :

  • Rendent des documents parfaits (informations vérifiées, sources citées)
  • Respectent scrupuleusement les deadlines
  • Soignent la forme autant que le fond
  • Ne considèrent aucune tâche comme "indigne" d'eux

Ces stagiaires-là gravissent les échelons naturellement.


Ils obtiennent des missions de plus en plus intéressantes, de plus en plus complexes.


Non pas parce qu'ils les ont réclamées, mais parce qu'ils les ont méritées par leur fiabilité et qu’ils ont su gagner petit à petit la confiance des membres de l’équipe.


La raison qui explique pourquoi tu devrais lutter contre ce problème

Être une personne fiable n'est pas qu'une question de morale, de devoir envers les autres.


En fait, je te conseillerais même d’être égoïste. Ne le fais pas pour les autres mais pour toi.


C'est un investissement pour ton avenir.


Imagine ta vie comme un compte en banque de confiance :

  • Chaque promesse tenue est un dépôt
  • Chaque engagement respecté fait fructifier ton capital
  • Chaque preuve de fiabilité augmente ton taux d'intérêt

À l'inverse :

  • Chaque promesse non tenue est un retrait
  • Chaque engagement bafoué érode ton capital
  • Chaque preuve de non-fiabilité peut mener à la faillite sociale

Sois une personne digne de confiance, tu en tireras de nombreux avantages.

Coté pro :

  • Tu deviens le "go-to person" de ton équipe, cette personne incontournable
  • Les meilleures opportunités viennent naturellement à toi
  • Les promotions ne sont plus une question de "si" mais de "quand"
  • Ton réseau te soutient car il sait que tu délivres

Pour le perso :

  • Tu dors tranquille, sans le stress des promesses non tenues
  • Ta confiance en toi grandit car tes actes alignent avec tes paroles
  • Tes décisions sont plus réfléchies car tu t’obliges à respecter tes engagements
  • Tu deviens un exemple pour ton entourage et tes enfants

Sur tes relations :

  • Les gens te font naturellement confiance
  • Tes relations sont plus profondes et authentiques basées sur le respect mutuel
  • Tu attires les personnes fiables comme toi
  • Tu inspires les autres à être meilleurs

Heureusement, la fiabilité n'est pas un don du ciel mais un muscle qui se développe.


La différence entre une personne fiable et une qui ne l'est pas ne se trouve pas dans leurs capacités innées, mais dans leur façon d'aborder leurs engagements.


C'est comme apprendre à gérer son argent : il ne suffit pas de gagner plus, il faut surtout savoir comment le gérer intelligemment.


De la même manière, la fiabilité ne dépend pas de la quantité d'engagements que tu prends, mais de la façon dont tu les gères.


Alors comment faire dans la pratique pour devenir une personne fiable ?

1. Évaluer honnêtement ta capacité à délivrer (temps, compétences, ressources)


Être en mesure d’évaluer ses capacités est un préalable indispensable à la fiabilité.


Tu ne peux pas construire une maison sur des fondations fragiles, tu ne peux pas non plus être fiable sans une évaluation lucide de tes moyens.


car c'est le point de départ de tout. Tu peux dire oui ou non, si tu n’en es pas capable quelle importante ?


C'est la première et plus importante étape. Avant de dire "oui", pose-toi ces questions :

  • Ai-je réellement le temps nécessaire ?
  • Ai-je les compétences requises ?
  • Ai-je accès aux ressources nécessaires ?
  • Suis-je la bonne personne pour cette tâche ?

Et parmi ces questions, le temps est souvent le facteur le plus critique.


Avant de t’engager, sois déjà sûr de pouvoir assumer cette nouvelle contrainte, ce nouvel engagement.

Garde à l’esprit cette règle : la seule chose prévisible dans une journée est qu’il y a toujours des imprévus.

Trop souvent, on s'engage avec un optimisme naïf, en se disant que "ça va bien se passer". On imagine le scénario idéal, celui où tout s'enchaîne parfaitement.


Mais la réalité est rarement aussi clémente.


Cette évaluation ne fait pas de toi quelqu'un sur qui on ne peut pas compter - bien au contraire.


Elle montre que tu es conscient de tes limites et que ta priorité n'est pas de promettre toujours plus, mais de tenir tes engagements jusqu'au bout.


Mieux vaut un "non" honnête qu'un "oui" incertain.


2. Apprends à dire non


Maintenant que tu sais que tu ne peux dire oui tout le temps, il faut que tu apprennes à dire non.


C'est souvent le plus grand défi : refuser une opportunité, décliner une demande, repousser une sollicitation.


On a peur de décevoir, de manquer une occasion, d'être mal vu.


Mais paradoxalement, c'est en apprenant à dire non que tu gagnes en respect.


Dire non n'est pas un signe de faiblesse, c'est la preuve que tu ne t’engages pas plus que ta capacité à délivrer mais attends-toi à ce que ton entourage refuse cette réponse.


Ils tenteront encore et encore.


Pourtant un "non" bien formulé démontre une plus grande fiabilité qu'un "oui" suivi d'excuses.


La phrase à utiliser encore et encore dans cette situation est simple mais puissante :

"Je préfère décliner maintenant plutôt que de vous décevoir plus tard"

Elle montre que tu prends au sérieux les engagements qu'on te propose.


Elle démontre ta maturité et ton respect pour l'autre. Et surtout elle est difficile à contredire.


Bien sûr, on insistera probablement : "Mais non t'inquiète, ça va aller", "Tu vas très bien t'en sortir".


Face à cette insistance, tu as trois options :

  • Demander publiquement à la personne si elle assumera en cas de problème
  • L'encourager à trouver quelqu'un d'autre pour éviter tout risque
  • Négocier un timing qui te convient réellement

Le véritable enjeu n'est pas de dire oui à tout, mais de dire oui aux bonnes choses.


Chaque fois que tu dis "oui" à quelque chose, tu dis automatiquement "non" à autre chose - ton temps n'est pas infini.


Un "non" aujourd'hui peut signifier un "oui" plus engagé demain, quand tu auras vraiment la capacité de délivrer.


Et si tu te retrouves dans l'incertain entre le oui et le non, choisis absolument toujours le non. C'est là que rentre en jeu la loi de Hofstadter.


3. Apprends à utiliser à ton avantage la loi de Hofstadter

"Tout prend toujours plus de temps que prévu, même en tenant compte de la loi de Hofstadter"

Cette loi, aussi frustrante soit-elle, est d'expérience personnelle, quasiment une vérité générale.


Tu as probablement déjà vécu cette situation : tu estimes qu'une tâche te prendra deux heures, et quatre heures plus tard, tu y es encore.


Ce n'est pas que tu es mauvais en estimation - c'est que l'estimation parfaite n'existe pas, que les imprévus font partie du jeu et que le temps glisse entre tes doigts comme du sable.


C’était le cas pour tes révisions de tes exams, pour la rédaction de ton mémoire et ce sera le cas dans tout ce que tu entreprendras dans ta vie adulte.


Du coup, j'applique une règle simple pour mes estimations :


Je double systématiquement mes estimations initiales lorsque c'est une chose que je fais régulièrement, je les triple quand c'est une chose que je fais pour la première fois.


Si tu penses qu'un projet te prendra une semaine, annonce deux semaines. Si tu estimes trois jours, prévois-en six.


Cette règle peut sembler excessive, mais l'expérience montre qu'elle est étonnamment précise.


Pourquoi ? Parce que notre cerveau a tendance à imaginer le scénario parfait : pas d'interruption, pas de bug, pas de réunion imprévue, pas de fatigue.


Mais la réalité est plus complexe.


Il y a toujours des dépendances externes que tu ne contrôles pas, des révisions nécessaires que tu n'avais pas anticipées, des corrections de dernière minute.


En doublant tes estimations, tu ne deviens pas moins efficace - tu deviens plus réaliste.


4. Donne-toi des marges de sécurité


Comme en investissement où une marge de sécurité est essentielle pour survivre un jour de plus en cas de crise économique, cette marge est tout aussi primordiale pour devenir fiable.


Adopte une habitude simple : fixe-toi une deadline personnelle de plus ambitieuse de 2 ou 3 jours avant l'échéance officielle.


Ces jours ne sont pas du temps "perdu" - ce sont tes airbags en cas de pépin. C’est une extension de la loi de Hofstadter.


Si dans la vie, la règle d'or est d'avoir une marge de sécurité pour survivre jusqu'à demain, en fiabilité, c'est d'avoir cette même marge pour ne jamais décevoir.


Cette marge te protège de plusieurs façons :

  • Elle te donne le temps de réviser ton travail avec un œil frais
  • Elle te permet d'intégrer les derniers ajustements sans stress
  • Elle te protège contre les surprises de dernière minute - et crois-moi, il y en a toujours
  • Elle te laisse la possibilité d'exceller plutôt que de simplement finir

Les personnes fiables ne sont pas celles qui courent pour tenir les délais - ce sont celles qui arrivent calmement, avec de l'avance.


C'est comme un parachute de secours : tu espères ne pas en avoir besoin, mais tu ne sauteras jamais sans lui.


Cette marge te permet d'atterrir en douceur, même quand les vents sont contraires.


Elle transforme les situations de crise potentielle en simples défis à relever.


Et le plus beau dans tout ça ? Cette habitude crée un cercle vertueux.


Plus tu intègres ces marges dans ta planification, plus tu deviens serein dans tes engagements.


Plus tu es serein, plus tu es efficace. Plus tu es efficace, plus tu es fiable.


Ce qu’il faut retenir

Ta fiabilité est ton capital le plus précieux. La construire demande du temps et de la discipline, la détruire ne prend qu'un instant.


Ce qu’il faut éviter

  • Les excuses qui érodent ta crédibilité ("Je n'ai pas eu le temps", "Ce n'est pas ma faute")
  • L'optimisme naïf qui te fait dire oui à tout sans réfléchir
  • L'auto-sabotage qui consiste à promettre plus que tu ne peux tenir

Ce qu’il faut faire

Ose dire non quand c'est nécessaire, double tes estimations de temps et traite chaque engagement, petit ou grand, avec le même niveau d’exigence.


Ta fiabilité se construira engagement après engagement.


En fin de compte, devenir fiable prend du temps, demande d’être exigeant pour ne pas trahir ses engagements.


C'est le choix conscient de privilégier le respect de ta parole sur le confort de l'instant présent, c’est considérer qu’un engagement équivaut à signer de ton sang, que la promesse soit faite à ton boss, ta femme ou tes enfants.


Et si tu ne me connais pas, salut, moi c'est Romaric.


Je suis un ex-banquier d’affaires qui a quitté son job pour vivre du web. Aujourd’hui, je vis en écrivant des trucs sur Internet.


Je suis comme toi, je cherche à progresser et je documente mon chemin, mes réflexions et ce que je mets en place dans ma vie à travers mes lettres.


Le but : me permettre de vivre ma vie plutôt que celle d’un autre.