Les lettres du cercle de Luroma

Ces lettres n'ont qu'un but : t'aider à trouver le courage de vivre ta vie plutôt que celle d'un autre.

Comme toi si tu es là, je cherche à progresser et je documente mon chemin, mes réflexions et ce que je mets en place dans ma vie à travers mes lettres.


Elles sont d’abord un travail d’introspection personnelle où mes pensées se transforment en actions concrètes.


Et j'écris des lettres, pas une newsletter pour pouvoir les donner à mes futurs enfants. Mais je crois qu'elles peuvent aussi t'être utiles.


Lettre #21 - Les gens adorent refaire les mêmes erreurs.

Apprends à développer ton niveau de résolution de problèmes.


T’es-tu déjà senti impuissant face à tes problèmes ? Dépression ? Impossible de te motiver ? Impossible de sortir de ton lit ? Dire non à ton boss ou à un client ?


Tu ajoutes à ça la sensation désagréable de refaire une erreur une 2ème fois ?


Lorsque tu sais quoi faire mais tu te retrouves coincé dans le même schéma néfaste, incapable d'y échapper ? Tu sais que c’est une erreur mais tu ne peux pas t’empêcher de la refaire encore et encore ?


Peut-être que c’est revenir vers une ex toxique, espérant trouver quelque chose de plus, mais ne trouvant rien de bon à part peut-être quelques moments éphémères comme lorsque vous recouchez ensemble.


Mais très vite, tu te rends compte que c’est un moment vide de sens et tu regrettes.


Peut-être que c’est te retrouver submergé à l’approche d’une deadline, alors que tu aurais dû t’y mettre bien plus tôt.


Pourtant tu savais à chaque fois que tu repoussais ton travail que c’était créé un problème encore plus grand plus tard.


Bref, tu te retrouves piégé dans un cercle vicieux que tu sais pertinemment être contre-productif.


Tu es incapable de résoudre tes problèmes et tu en souffres.


Alors, lorsque tu t’en rends compte, tu réagis immédiatement en passant d'un extrême à l'autre.


Tu te fixes des objectifs inatteignables, te promettant que tu ne retomberas plus jamais dans les mêmes erreurs.


Tu décides de supprimer les réseaux sociaux de ton téléphone, tu vas 5 fois par semaine à la salle ou tu ne manges plus que des brocolis.


Mais 3 jours plus tard, tu te retrouves à nouveau confronté aux mêmes démons.


Tu te dis des phrases comme : “Plus jamais”, “Aujourd’hui c’est la dernière fois”.


Cependant laisse-moi te dire une vérité désagréable à entendre.


Les approches extrêmes ne fonctionnent JAMAIS.


Pour réellement changer de vie, il faut construire un système de résolution de problèmes solide.


Et c’est précisément ce que nous allons faire ensemble aujourd’hui.


Mensonge à soi-même ?

Tu pourrais juste me dire que l’humain est ainsi fait et qu’on ne peut rien y changer, que c’est dans notre nature. Certes !


Mais cela conduit à avoir une distorsion entre son soi idéalisé et la réalité, le toi que tu voudrais être et celui que tu es réellement.


En soi, cela revient à se mentir à soi-même comme je t’en parlais déjà sur ma lettre sur le courage.


Un décalage difficile à assumer.

Et ce décalage entre les deux versions qu’on a de nous-mêmes conduit à une grande souffrance intérieure.


On en vient à se déchirer, à se culpabiliser, à se dire qu’on n’est capable de rien, qu’on a aucune discipline.


Que la version idéalisée est inatteignable et conduit inévitablement au malheur.


On projette un nous qu’on n’arrive pas à atteindre, qu’on n’arrive, ne serait-ce, même pas à toucher du bout du doigt.


D’où vient le problème ?

Le problème : ce sont les objectifs qu’on se met.


Ils sont trop hauts par rapport à notre niveau actuel (je reviendrais un peu plus tard là-dessus).


Mais du coup, ils deviennent inatteignables.


Deux versions de nous-mêmes.

As-tu déjà remarqué que lorsque tu mets ton réveil le soir, tu n’es pas la même personne que le matin, celle qui arrête le réveil ?


Tu prévois d’aller courir le matin avant d’aller au bureau mais que 4 matins sur 5, voire 5 sur 5, tu finis par repousser l’heure du réveil et ne pas aller faire du sport comme tu l’avais prévu ?


Ce sont deux concurrents qui se combattent depuis ta plus tendre enfance.


Architecte vs. Artisan.

C’est la dissonance entre la personne que tu penses être quand tu es l’architecte (celle qui pense) et la personne que tu es quand tu es l’artisan (celle qui fait).


Or ces deux personnes sont en constante contradiction l’une avec l’autre.


Elles n’ont pas les mêmes objectifs.


L'architecte veut construire la plus belle des maisons, elle a des plans ambitieux, presque irréalisables.


L’artisan est pragmatique, il sait que ce n’est pas réalisable mais il n’est pas convié lors des réunions.


Alors, la réalité terrain finit par l’emporter mais à la dure.


Une vie tel un pendule : des objectifs irréalisables qui te conduisent d’un extrême à l’autre.

Ta vie ressemble à ce pendule.


Tu passes du coup d’un extrême à l’autre.


L’architecte te fait des plans sur la comète. Laisse-moi te parler des exemples les plus courants :


A. Le sport

Tu prévois d’aller à la salle 2h par séance 5 fois par semaine.


Mais, 3 semaines après ta résolution, tu n’y vas déjà plus que 4 fois.


À chaque fois tu as une bonne excuse.


Cette semaine, tu devais ouvrir la porte au plombier.


Et dans 2 mois, tu n’iras plus du tout.


B. L’alimentation


Tu prends conscience de ton corps et tu décides de changer toute ton alimentation.


Alors tu décides d’éliminer tout ce qui ne va pas d’un coup.


D’un seul coup, tu ne manges plus dans aucun fast-food (ce qui représenterait au moins 2 repas de ta semaine), tu ne manges plus de dessert/de sucre, tu ne bois pas d’alcool et tu ne manges que des légumes.


Un changement tellement drastique que 3 semaines plus tard, on te retrouve en pleine nuit en train de taper dans le pot de Nutella à la petite cuillère.


Et le lendemain, tu t’envoies un menu Maxi Best Of avec double ration de frites et un big Coca.


Tu viens de ruiner tes efforts pénibles en moins d’une journée !


C. L’entrepreneuriat


Tu te lances corps et âme dans un nouveau projet après avoir regardé une vidéo YouTube dans le dernier projet à la mode : un SaaS automatique fondé sur Chat GPT.


Tu t’aperçois après quelques semaines que ce n’est vraiment pas aussi simple.


Du coup, tu changes de fusil d’épaule, tu crées une chaîne YouTube.


Et forcément quand cela ne prend pas, tu l’arrêtes.


Bref, tu passes de 12h par jour à 0.


Tu oublies que Rome ne s’est pas construite en une journée.


D. L’apprentissage d’une langue


Tu voyages et tu t’aperçois que ton niveau d’anglais n’est pas aussi bon que tu le penses quand tu es bourré.


Tu décides de te mettre à fond dans son apprentissage pour changer ça.


Tu paies Babbel, tu prends des cours avec un prof pour progresser.


Au départ, tu bosses jusqu’à 2h par jour.


Mais les progrès sont faibles et tu commences à te poser la question si le jeu en vaut la chandelle.


Tu oublies que toute exponentielle démarre doucement jusqu’à l’accélération qui semble arriver d’un coup.


L’exemple personnel bonus : L’histoire de mon meilleur ami


Mon meilleur ami traverse en ce moment une phase difficile (je précise aux haters que je lui ai demandé si je pouvais en parler).


Et son cas pourrait bien t’aider lorsque toi aussi tu rencontreras une période difficile.


En 6 mois, je l’ai vu passer d’un extrême à l’autre.


Il est passé de quelqu’un qui était pendant plus de 3 ans salarié entrepreneur.


Puis il a décidé du jour au lendemain (en même temps que moi) de devenir 100% entrepreneur.


Mais la réalité a été violente et il fait un retour spectaculaire à 100% salarié.


Et vous voulez savoir le paradoxe, il n’a trouvé l’épanouissement dans aucun des deux extrêmes.


Ma prédiction est qu’il redeviendra un peu des deux.


Il y a dans les cas des “pour” et des “contre” qui se contrebalancent.


Les gens n’apprécient pas tout de leur vie de salarié (patron, collègues, horaires fixes) mais cela procure de la vie sociale, de la stabilité, un emploi du temps, etc.


À l'inverse, l'entrepreneuriat apporte de l’épanouissement personnel car on se bat pour une cause plus grande et on apprend.


Mais cela vient avec un certain isolement et une déconnexion avec son entourage.


Bref, l'équilibre a du bon.


Pourquoi c’est si difficile de se mettre des objectifs atteignables ?

C’est difficile car les objectifs atteignables n’ont rien de grandiose.


Ils n’ont rien de pimpant. Ils sont même presque un peu chiants.


On voudrait tous croire qu’on peut être le prochain Elon Musk.


Mais dans la pratique, cela passe par des petites étapes qui n’ont rien d’intéressantes.


On ne crée pas directement SpaceX. On passe d’abord des années à créer de la légitimité, de la crédibilité.


On se met d’abord des objectifs dans l’univers des possibles avant de tenter l’impossible.


L’étrange paradoxe de la vie, c’est que les outputs les plus extraordinaires viennent des inputs les plus ennuyeux.


On devient Elon Musk après avoir monté deux boîtes vendues de plus en plus chères. On travaille son niveau de résolution de problème progressivement (mais j’y reviens plus tard) car sinon c’est l’échec assuré.


Et même l’objectif de SpaceX de Musk n’était pas si grandiose au départ.


Il voulait simplement envoyer une serre dans l’espace et de voir pousser des plantes sur Mars.


Il ne voulait pas créer une entreprise commerciale de satellites pour créer son propre réseau internet ou envoyer des astronautes de la Nasa sur la station internationale.


Les objectifs atteignables sont accessibles mais ils ne seront jamais sexy, ils sont même plutôt chiants. Et ils prendront plus de temps qu’initialement attendus.

Et d’ailleurs, si tu lis cette lettre dans l’espoir de devenir le prochain Steve Jobs ou Elon Musk, je vais te décevoir.


Ce n’est pas ce que je propose ici.


Je te propose juste de t’améliorer légèrement par rapport à celui que tu étais hier, de progresser sur les nombreux domaines de ta vie pour qu’un jour tu puisses retrouver ta liberté.


Devenir Musk est une conséquence, il n’est pas le but que tu dois te fixer.


Ne l’oublie pas, le but est que tu vives ta vie plutôt que celle d’un autre.


Tu es la seule personne que tu dois satisfaire.


Alors ne pense pas aux succès des autres, focalise-toi plutôt sur toi mais j’y reviens un peu plus tard dans la lettre.


Le mieux pour devenir un peu meilleur est de travailler des compétences (je t’en parle dans la lettre dédiée).


Travailler sur ses compétences et devenir expert de son domaine mais attention aux galères ?

Galère n°1 : Tes clients ne t’écouteront pas.


Les gens ont des opinions qu’il sera difficile de déconstruire.


Imagine que tu es un excellent marketeur et que tu sais quelle stratégie appliquer pour que ton client développe son business.


Tu le conseilles, tu bosses pour lui plusieurs mois et pis ils ruinent sa stratégie en faisant un mini-lancement du produit que vous allez ressortir dans deux semaines.


Il vient de gâcher une partie de tes efforts car il a oublié d’enlever ses automatisations.


Tu lui avais pourtant dit de faire attention mais rien n’y fait.


Et je te parle d’expérience, ça m’est arrivé. J’ai reçu cet email à 2 semaines du lancement …

Ton client peut détruire la valeur que tu lui crées en quelques clics.


Tu ne peux rien contre ça. Les gens sont ce qu’ils sont. Et si tu chasses le naturel, il revient au galop.


C’est pour ça que toi, lorsque tu essaies de faire des changements drastiques, tu reviens toujours à ton point de départ.


Ce n’est pas la bonne méthode et je pense qu’il y a mieux à faire, je t’en parle juste après ma 2ème histoire.


De la même façon, tu peux proposer diverses améliorations à ton client sans qu’il ne suive aucune de tes recommandations.


Galère n°2 : Ta soeur ou ta meuf n’attendent pas de toi que tu leur fasses la leçon même si tu as de l’expérience dans le sujet en question.


Les gens aiment raconter leur problème mais n’attendent pas forcément qu’on les aide à trouver la solution.


Comme tes clients, les gens aiment commettre leurs propres erreurs.


Et même si tu es qualifié, tant qu’on ne te demande pas ton avis ou ton expertise, abstiens-toi de la donner.


La conclusion de ces 2 petites histoires : les gens aiment croire qu’ils font des trucs pour résoudre leur problème mais ce n’est que du vent.


D’ailleurs on sait presque toujours quoi faire mais il faut l’appliquer.


Dans le fond on aime tous refaire les mêmes erreurs, toi et moi compris.


On sait ce qu’on doit faire et plutôt que d’itérer, trouver une méthode étape par étape, on fait semblant et on retombe dans nos travers.


Mais si tu lis ça, tu cherches comme moi à progresser et à retomber le moins souvent possible.


Les gens n’apprennent pas de leurs erreurs. Ils aiment les faire encore et encore car c’est plus facile d’avoir des chimères que réellement se battre pour avoir ce qu’on veut.


Rien qu’à regarder mon ancienne société quand je me suis barré, ils ont recommis les mêmes erreurs que par le passé et à chaque fois, ça leur coûte des précieux deniers.


Finissons par un cas particulier : l’extrême peut fonctionner mais tu dois brûler tes bateaux


Il existe un cas particulier qui pourrait fonctionner si tu pars dans l’extrême.


C’est ce que j’appelle l’option sans plan B. Si tu n’as pas de plan B, tu es obligé de faire fonctionner le plan A.


C’est Cortes qui a brûlé ses bateaux pour éviter que ses hommes pensent à battre en retraite. En économie, c’est ce qu’on appelle les sunk costs.


C’est l’unique cas où aller dans un extrême peut vraiment fonctionner.


Si tu reprends Musk, c’est l’idée de mettre ses tout derniers euros dans SpaceX pour faire un dernier lancement.


C’est avoir une approche jusqu’au-boutiste. Autrement, cela ne fonctionne pas.


Quelle est mon expérience personnelle concernant ce problème ?

Comme toi, j’ai abandonné des objectifs irréalisables. Plusieurs fois, je me suis mis des contraintes irréalisables.


Il suffit de voir mes “objectifs quotidiens” entre 2023 et 2024.


2023 : 15 objectifs tous les jours à respecter … Impossible à tenir sur le long terme.

2024 : J’ai simplifié : plus que 6 objectifs et c’est beaucoup plus simple à réaliser

Et comme je te l’ai aussi expliqué, j’ai connu des galères avec mes clients.


Autrement dit, je suis comme toi, je cherche à progresser mais j’ai aussi commis des erreurs dans mon processus de progression.


C’est dur d’être réellement sur la pente ascendante.


Mais je crois que j’ai trouvé un équilibre.


Un processus simple en 5 étapes qui permet d’obtenir plus de résultats en travaillant moins et en ayant moins de stress.


Et ne fais pas comme moi, n'attends pas de connaître presque un burn-out ou une dépression comme mon meilleur pote pour réagir.


La règle devrait toujours être de ne jamais attendre de se prendre un mur dans la tête pour changer quand ça ne marche pas.


Alors quoi faire : Abandonner ou continuer ?

Tout abandonner c’est encore un extrême et je t’ai expliqué à quel point c’était nocif.


Non tu dois continuer car personne n’est là pour te sauver.


Tu es ton seul canot de sauvetage.


Dan Koe résume parfaitement le problème.

Cela nous amène inévitablement au « comment ».


Alors comment faire dans la pratique ? Un guide en 6 étapes simples pour finir par travailler sur son niveau de résolution de problème.

1. Décide de ce que tu veux.


Il faut commencer par faire un choix. Il faut décider ce que tu veux.


Certes, j’ai envie de t’aider à vivre ta vie plutôt que celle d’un autre.


Mais je ne peux pas te dire quelle vie tu devrais mener.

« Les gens qui ne sont pas capables de faire des choix souffrent ! Surtout quand les deux décisions sont excluantes. »

2. Mets-toi des objectifs réalisables.


Peu importe le domaine de ta vie que tu voudras améliorer (sport, alimentation, business, relations, etc.) mets-toi des objectifs réalisables.


Si tu veux progresser en sport par exemple, ne te dis pas que tu vas faire 5 séances de 2h par semaine.


Mets-toi un objectif d’un entraînement ou deux par semaine.


Dans ton business (surtout si tu as un job à côté), donne-toi l’objectif de travailler 30 min ou 1h par jour, pas besoin de faire 4h tous les jours.


L’important est que les choses avancent même si elles prennent plus de temps que tu aimerais.


Tu arriveras d’autant plus à réaliser un objectif qu’il semblera accessible.


Souviens-toi de mes objectifs quotidiens de 2023. C’était un enfer à vivre au quotidien.


Ne fais pas la même erreur que moi à l’époque.


On dit souvent qu’on apprend de ses erreurs.


J’ai envie de dire si tu peux apprendre des erreurs c’est encore mieux.


Je suis là pour subir les pots cassés à ta place.


3. Petit à petit. Pierre par pierre.


Pose une pierre à ton édifice chaque jour.


Le but n’est pas de construire tout du jour au lendemain et que ton château de cartes risquerait de s’effondrer aussi vite qu’il aura été construit.


Non, l’empire que tu dois créer doit perdurer pendant des dizaines d’années.


Alors certes c’est plus long mais les fondations sont solides.


Lorsque tu réfléchis à tous les monuments architecturaux majeurs que tu connais.


Le temps de construction a pris des années voire des dizaines d’années.


La construction de Notre-Dame de Paris a commencé en 1 163 et ne s’est finie qu'en 1345. C’est un chantier long de deux siècles. Louis XIV a effectué des travaux à Versailles pendant 38 ans.


Aie cet horizon de temps en tête. Les grandes choses prennent du temps.


Même Musk avec SpaceX a mis plus de 6 ans pour réussir son premier lancement de fusée.


Et surtout n’oublie que pour réussir des grandes choses, cela passe par des actions quotidiennes qui ne sont pas sexy.


Et si un jour, tu te sens insatisfait de la situation, repense à la métaphore du château fort (“The castle is a bunch of rocks”) par Sebastian Marshall.

Vu de loin, un château est majestueux.


Mais si vous regardez de près, vous découvrez que c’est juste un tas de rochers collés par du ciment.


Beaucoup de gens rêvent d’être les seigneurs du château et dire aux autres quoi faire.

Mais se construire un château n’a rien d’excitant.


Il faut extraire des grosses pierres dans une carrière, les transporter jusqu’au chantier, les tailler à la bonne forme, puis les fixer en place avec du ciment.

4. Ne regarde SURTOUT pas en arrière.


Si tu commences à te retourner, tu vas devenir un donneur de leçons.

Moi j’ai fait ça, moi je mérite ci, etc.

En regardant en arrière, cela te rend satisfait de ton travail déjà accompli.


C’est le meilleur moyen de devenir complaisant, de finir par prendre de ton haut ton entourage et de te prendre un revers de la vie.


Continue juste ton chemin, progresse, apprends des erreurs.


Fête rapidement les succès. Puis oublie-les. Simplement continue.


C’est ainsi qu’on garde les pieds sur Terre et qu’on regarde tout ce qu’il reste à accomplir et pas ce qui a été accompli.


Un avion qui n’a aucune escale arrive plus vite à destination qu’un avion 3x plus rapide mais qui doit faire une escale tous les 1 000 km.


5. Ne regarde pas non plus en avant, surtout si c’est pour regarder les gens qui semblent mieux réussir.


En regardant en avant car cela va t’angoisser. L'insouciance te rend heureux.


C’est elle qui naïvement te permet de faire des choses sans savoir qu’elles devaient théoriquement être dures.


Il y a quelques mois, j’étais en Colombie.


Pour me rendre de village en village, je devais marcher des longues distances sur des plages qui faisaient des kilomètres.


Et sur le chemin, j’ai dû traverser une rivière en pleine nuit avec un sac de 10kg sur le dos.


Par curiosité, j’y suis retourné le lendemain.


Je t’annonce que jamais je n’aurais traversé aussi naïvement.


Et j’ai vécu cela dans tous les business que j’ai essayés : immobilier, e-commerce, agence de marketing, création de contenus, SEO.

Ne pas savoir te rend heureux.


Et puis pendant qu’on est là, cassons une idée préconçue. La concurrence, ça n’existe pas.


Personne n’est au même niveau d’avancement que toi et les marchés créent la demande.


Ce n’est pas parce qu’il y a déjà beaucoup de créateurs de contenus sur YouTube que tu ne peux pas te faire ton trou.


Il y aura toujours de la place pour ceux qui ont de la valeur à apporter.


Et forcément, lorsque tu vas te comparer, tu vas prendre ceux qui marchent le mieux mais tu commets l’erreur classique d’oublier tous ceux qui ne sont plus là (ceux qui n’ont pas survécu).


Tant que tu survis, tu es meilleur que tous ceux qui n’ont pas survécu.


En plus, lorsqu’on se compare, on ne voit que le sommet de l'iceberg.


On voit moins de 0.001% de la vie de quelqu’un et on pense naïvement qu’on comprend la complexité de son esprit, de sa personne.


On projette son succès sur les autres domaines de sa vie.


Mais on compare ce qu’il veut montrer avec l’entièreté de notre propre vie.


On ne compare jamais la salle d’apparat avec le garde-manger de sa propre maison.


Or les gens ne montrent que leur salle d’apparat.


Enfin si tu ne penses pas que tu es nul lorsque tu commences, c’est le signe que tu ne commences rien qui te challenge vraiment.


C’est idiot de penser que tu seras bon dès le début.


Non, tu seras nul et c’est ce qui empêche les gens d’agir.


Mais maintenant que tu le sais, lance-toi et tu verras.


6. Augmente petit à petit ton niveau de résolution de problème.


Comment les mecs qui gagnent au loto font-ils pour tout perdre ?


Et penses-tu que tu ferais mieux si tu gagnais 100 millions d’euros au loto ?


Peut-être qu’avant de les regarder de haut, tu devrais creuser avec moi le sujet.


Lorsque tu augmentes progressivement tes revenus, tu apprends à gérer les problèmes en fonction de ton niveau de progression.


Tu deviens de plus en plus compétent (je t’en parle ici).


Le niveau de richesse correspond au niveau de résolution de problème.

Si demain tu deviens PDG d’une société qui fait des milliards d’euros de chiffre d’affaires, il y a des grandes chances que tu mettes la société dans le mur.


C’est pour cette raison que c’est angoissant de voir des Oussama Ammar, des Yomi Denzel ou des Anthony Bourbon te faire la leçon et te dire que c’est simple de monter ta boîte.


Ce n’est pas simple, cela ne l’a jamais été.


Et ce n’est pas grave. Le but est de revenir à des objectifs qui sont atteignables.


Ils ne sont pas à ton niveau, ils sont à des années-lumière de toi.


Le challenge est ce qui rend la vie fun et agréable. Mais celui-ci doit sembler à portée de bras, pas à des années-lumière.

La chose à faire est donc de t’attaquer à des problèmes qui sont à ta portée, que tu peux résoudre.


Et n’oublie pas qu’en 20h sur un sujet, tu seras meilleur que 99%+ de la population.


Et tu veux vendre au 99%+ Les gens ne veulent pas apprendre d'un prix Nobel, ils veulent apprendre de quelqu'un qui était comme eux, il y a quelques années, mois, semaines et qui les aide à aller là où ils veulent aller.


Conséquences de la mise en place d’un système progressif.

Payé en fonction du niveau de complexité ?


Le monde est complexe et on est payé en fonction du niveau des problèmes que tu résous dans le monde.


Si l’on met la complexité sur une échelle de 1 à 100, alors pour gagner quelques milliers d’euros par mois, tu devras résoudre un problème de niveau 10 ou 20.


Et peut-être que pour être à un million par an, il faudra résoudre un problème de niveau 40 ou 50.


Et si tu veux être milliardaire, peut-être qu’il te faudra résoudre un problème de niveau 90 minimum.


Plus le problème est complexe et pénible, plus en y apportant une solution simple tu pourras être payé cher.


Et la réciproque est aussi valable c’est-à-dire que lorsque tu as un niveau de richesse conséquent, tu fais face à un niveau de problème plus important.


Et c’est là où on en revient aux gagnants du loto mais également à toi.


Vas-y progressivement, commence déjà par remplacer ton salaire et complexifie sur le chemin.


Tu n’as pas besoin de t’attaquer au réchauffement climatique alors que tu ne sais pas générer 1 000€ par mois.


Apprends à gérer la complexité à ta portée et tu progresseras.


Les startups commencent par un MVP pour montrer un prototype et enrichissent leur produit dans un 2nd temps.


Elles complexifient donc par la suite.


Fais pareil.


Ce qu’il faut retenir, faire et surtout éviter.

Lorsque tu as l’impression de ne pas progresser, de commettre encore et encore les mêmes erreurs, c’est peut-être que tu n’es pas sur le bon chemin sur lequel progresser.


Il faut commencer par éviter de penser qu’en se mettant des objectifs irréalisables, on va pouvoir compenser.


Cela crée un encore plus grand décalage entre la vision idéalisée que tu as de toi et ta réalité. Et te comparer au top 0.1% alors que tu es au niveau 0 ne va pas t’aider à progresser.


Pour recommencer à progresser et retrouver ta liberté, construis petit à petit.


Ton château se construira si tu es patient et que chaque jour, tu t’attaches à poser une pierre à l’édifice.


Tôt ou tard, tu regarderas derrière toi et tu verras ce que tu as bâti.


À ce moment, continue de regarder en avant pour éviter de te complaire, un pas en avant pour que chaque instant tu te rapproches de tes objectifs.


Tu peux le faire et tu vas faire.


Et à partir de maintenant tu sais par quoi commencer et comment le réaliser.


C’est tout pour aujourd’hui !


Et si tu ne me connais pas, salut, moi c'est Romaric.


Je suis un ex-banquier d’affaires qui a quitté son job pour vivre du web. Aujourd’hui, je vis en écrivant des trucs sur Internet.


Je suis comme toi, je cherche à progresser et je documente mon chemin, mes réflexions et ce que je mets en place dans ma vie à travers mes lettres.


Le but : me permettre de vivre ma vie plutôt que celle d’un autre.