Les lettres du cercle de Luroma

Ces lettres n'ont qu'un but : t'aider à trouver le courage de vivre ta vie plutôt que celle d'un autre.

Comme toi si tu es là, je cherche à progresser et je documente mon chemin, mes réflexions et ce que je mets en place dans ma vie à travers mes lettres.


Elles sont d’abord un travail d’introspection personnelle où mes pensées se transforment en actions concrètes.


Et j'écris des lettres, pas une newsletter pour pouvoir les donner à mes futurs enfants. Mais je crois qu'elles peuvent aussi t'être utiles.


Lettre #23 - A quelle qualité veux-tu que ton nom soit associé ?

Ce que tu fais finit par devenir qui tu es.


Sais-tu ce qu’est le travail bien fait ?


Par exemple, es-tu fier de ce que tu as accompli aujourd’hui ?


Pas juste satisfait d'avoir fini ton boulot, mais vraiment fier de ce que tu as produit ?


Tu sais ce moment où tu ressens cette bonne fatigue en fin de journée car tu as fait quelque chose digne d’intérêt, quelque chose dont tu peux parler à ton entourage et qui inspire le respect.


Quand était-ce la dernière fois que tu as ressenti cette satisfaction, cette fierté d’avoir fait quelque chose d’important ?


En tout cas, tes N+1 et N+2 ne s’y trompent pas car c’est ton collègue qui vient d'être promu à ta place. Tu sais celui qu'on sollicite à chaque projet important...


Je suis certain que tu vois de qui je veux parler ?

  • Celui que tu critiques en douce en disant qu'il lèche les bottes ou qu'il a de la chance.
  • Celui dont tu jalouses le succès en te disant que "c'est facile pour lui".

Prends 5 min pour te replonger dans ce que tu étais en train de faire avant de lire cette lettre.


Regarde ce travail que tu vas rendre "comme ça", ces slides bâclés à la dernière minute, ce mail expédié sans relecture.


Bien entendu, tu as des réponses toutes faites :

  • C'est bon, ça fera l'affaire. De toute façon, personne ne le lira en détail.
  • Je n'ai pas que ça à faire de ma soirée, il y a le match ce soir.
  • Pourquoi c’est à moi de faire ça ? J’ai passé l’âge pour ce genre de tâches.

Mais honnêtement, est-ce vraiment la qualité que tu veux associer à ton nom ?


Continue de te bercer d’illusions.

Le pire, c'est que tu as l'impression d'être plus malin que le système, que tu y gagnes à court terme.


Je ne vais pas te contredire car dans le fond :

  • Oui tu profites avec tes potes le soir à regarder le match de foot.
  • Oui tu finis plus tôt que la plupart de tes collègues.
  • Et oui peut-être que personne ne lira en détail ton rapport.

Tu as raison, tu as des petites victoires à court terme mais elles sont insignifiantes.


Car ressens-tu de la satisfaction réelle dans ton travail ?


Cette satisfaction qui t’aide à bâtir quelque chose de solide, qui te ressemble et qui te tire vers le haut ?


Celle pour laquelle chaque Homme doit se battre.

La vraie victoire est celle qui te permet de t’épanouir dans ta vie, dans ton couple et bien sûr dans ton job.

La vérité te fait mal ?


Et peut-être même que tu as envie de fermer cette page et de retourner à ta vie merdique. Vas-y, personne ne t’en empêche.


Mais peut-être que tu en as marre de ce vide abyssal que tu ressens au plus profond de ton être …


Regarde autour de toi :

  • Pendant que tu te cherches des excuses, un de tes collègues peaufine chaque détail de sa présentation de demain.
  • Pendant que tu joues au "minimum syndical", lui, il ne laisse pas de place au hasard.
  • Pendant que tu te plains de ne pas avancer, lui, il construit sa réputation, projet après projet. Et pendant que tu lis cette lettre en te trouvant des justifications, lui, il est déjà en train de s'améliorer.

La différence entre vous deux n'est pas une question de talent ou de chance. Elle se trouve dans une vision rare mais précieuse : l'obsession du travail bien fait.


Laisse-moi te raconter l'histoire d'un gamin de 14 ans qui a tout compris, une histoire de croissant qui pourrait bien changer ta vision des choses.


L’exemple du meilleur croissant.

Voici Jean.

Jean a 14 ans. Il vient de démarrer un apprentissage dans une chaîne de boulangerie.


Jean a la bonne attitude dès le début.


Chaque jour il s’évertue à faire faire le meilleur croissant de la boulangerie et du quartier. Chaque jour Jean perfectionne sa technique.


Petit à petit, jour après jour, les clients commencent à venir spécifiquement dans cette boulangerie pour les croissants de Jean.


Très vite ses managers le repèrent et lui demandent de prendre la direction de la boulangerie car Thierry (le gérant) part en retraite en fin d’année.


Et Jean continue sur cette trajectoire, il s’efforce de faire le meilleur croissant, la meilleure baguette, le meilleur pain au levin.


Et très vite, la simple boulangerie de quartier devient la boulangerie qui génère le plus de chiffre d’affaires du groupe.


Et ça commence à remonter aux oreilles de l’actionnaire de la chaîne de boulangeries qui propose à Jean d’ouvrir une première boulangerie en franchise.


Ce que Jean accepte de faire.


Mais Jean ne veut pas s’arrêter là.


Alors il continue et ouvre une deuxième puis une troisième boulangerie.


À l’âge de 40 ans, Jean gère huit boulangeries en tant que principal franchisé du groupe.


Tout ça parce qu’il s’est évertué à faire le meilleur croissant dont il était capable.


Ces histoires ne sont pas des contes de fées.


Elles commencent par un choix simple, chaque matin : faire le meilleur travail possible, même si personne ne semble y prêter attention.


Quel est le problème de se contenter du minimum ?

Le vrai problème ? Il est simple.


Tu te prives des opportunités qui pourraient changer ta vie.


Tu restes coincé dans des tâches basiques. Tu ne développes pas ton réseau.


Pourquoi ?


Car les A-players s'entourent de A-players.


Tu ne progresses pas. Pourquoi ? Car tu ne repousses jamais tes limites.


Or pour se sentir satisfait, il est important d’être sur la pente ascendante, c’est-à-dire de progresser.


Mais il y a pire.


En te contentant du minimum, tu développes de mauvaises habitudes qui vont finir par te définir.


En te contentant du minimum, tu installes des mauvaises habitudes qui finissent par te définir.

Ce que tu choisis de FAIRE définit qui tu ES.

Tu deviens la personne à qui on ne peut pas faire confiance.


Celle qu’on évite pour les projets importants. L’exemple à ne pas suivre. Celle qu’on ne considère pas comme quelqu’un de fiable.


Tu te condamnes à la médiocrité.


Ce 'juste ce qu'il faut' devient une seconde nature.


Ces quelques mots s'infiltrent dans ta façon de vivre, dans ta manière de te lier aux autres, de gérer tes projets, et même dans ta vision de toi-même.


Tu ne construis pas une réputation - tu la détruis petit à petit.


Et reconstruire ce qui est perdu ? C'est un combat que peu arrivent à gagner.


D’où vient le problème et pourquoi c’est si difficile ?

Le véritable défi du travail bien fait n'est pas de capacité mais bel et bien une question d’attitude.


Difficile de différer sa gratification.


Notre cerveau est programmé pour chercher les récompenses immédiates.


C’était une question de survie.


Se priver d’une ressource en nourriture maintenant c’est prendre le risque de mourir de faim plus tard.


On a gardé ce trait humain hérité de nos ancêtres.


Du coup, c’est tentant de choisir Netflix ce soir plutôt que de peaufiner ce rapport. De préférer une sortie entre amis à la rigueur d’une présentation soignée.


La satisfaction immédiate semble si séduisante, et pourtant, elle nous prive de l’excellence qui demande du temps, surtout dans un monde où le risque de mourir de faim a quasiment disparu.


Et c'est là tout le paradoxe : c’est prendre des décisions aujourd'hui dont tu ne verras les fruits que dans des mois, voire des années.


Ça revient à planter un arbre mais ne pas profiter de l'ombre avant longtemps.


Notre société n'arrange rien. Elle valorise l'instantané, le "vite fait bien fait", le "ça passera". Cette culture du "assez bien" s'est installée comme une norme devenue acceptable.


Pourquoi faire plus quand le minimum suffit ?


Je te répondrai que :

Une société devient grande quand les vieux hommes plantent des arbres à l’ombre desquels ils ne s’assiéront jamais.

À l’heure de l’instantanée et du immédiatement, la plus grande barrière à l’entrée est de viser sur le long terme.


Ce qui était un problème par le passé devient un avantage pour le futur.


Déconstruisons les excuses que tu te donnes.

"Personne ne remarquera la différence" Faux. Tout le monde le remarque mais simplement personne ne le dit.


La qualité se remarque toujours, même si personne ne dit rien.


Comme un costume bien taillé ou une montre élégante, le travail bien fait a sa propre signature. ​​



"Ce n'est pas si important" Faux. Tout est important ou c’est que tu as choisi le mauvais projet.


Chaque détail compte. C'est la somme de ces ‘petites choses’ pas si importantes qui fait la différence entre médiocrité et excellence.


"Je garde mon énergie pour les gros projets" Faux. Il faut mouiller le maillot même pour les petits projets et c’est une habitude que tu développes.


L'excellence n'est pas un interrupteur qu'on active quand ça nous arrange.


C'est une habitude, un mode de vie.


Si tu n'es pas capable de bien faire les petites choses, comment espères-tu gérer les grandes ?


Et j'ai vu cette réalité se jouer des centaines de fois.


Quelle est mon expérience personnelle concernant ce problème ?

En 7 années en banque, j’ai vu le même scénario se répéter encore et encore, au point que cela en devenait presque prévisible.


D’un côté, il y a ceux qui passent leur temps à se plaindre :

  • Je mérite une augmentation, je suis déjà là depuis un an.
  • On ne me confie jamais les bons dossiers, c’est toujours pour X ou Y.
  • Ici, il faut être ami avec Jean-Michel pour avoir ce qu’on veut.

De l'autre, la réalité de leur travail :

  • Des rapports rendus de manière expéditive, des présentations recyclées qui n’ont plus rien d’originales
  • Des deadlines systématiquement dépassées mais toujours avec des bonnes excuses.
  • Des sorties du bureau toujours en premier mais toujours avec la bonne excuse.
  • Des erreurs jamais corrigées sauf si c’est demandé 2 ou 3 fois.

Je me souviens particulièrement de ce stagiaire qui avait fait l’ESSEC (top 3 des écoles de commerce en France si tu ne connais pas).


Presque tous les jours, il se plaignait de ne pas obtenir plus de ‘vraies responsabilités’. Je n’en pouvais plus.


Pourtant, chaque tâche confiée était une tâche bâclée, surtout si elle était proche du week-end.


Parfois, il disait que c’était fait et partait alors que le travail était à moitié finalisé.


Comment lui confier plus de responsabilités en toute objectivité ? En plus, c’était difficile de lui expliquer que ses rendus n’étaient pas au niveau car il n’écoutait pas.


Cette attitude ‘du tout m'est dû’ est insupportable et extrêmement pénalisante.


À l’inverse, j’ai aussi vu des mecs qui se sont toujours débrouillés et qui ont été capables de se lancer dans des secteurs aussi divers qu’éloignés de leur domaine de compétence initial.


Pour te citer deux exemples qui m’ont profondément marqué, j’ai vu :

  • Un entrepreneur brillant, générer €500k d’ARR sur le droit social alors qu’il n’a jamais étudié le droit.
  • Un médecin, gérer un dossier en finance alors qu’il ne savait pas ce qu’était un EBITDA 3 mois plus tôt.

Impossible de dire où ils finiront mais si je devais prendre le pari, je peux te garantir que ces deux types vont finir tôt ou tard par réaliser des grandes choses dans leur vie.


Ce n’est qu’une question de temps.


La différence est si flagrante entre ceux qui attendent que cela se fasse et ceux qui font : les premiers attendent que les opportunités leur tombent dessus, les seconds les créent par leur travail, qui bien évidemment est toujours bien fait.


Comment faire dans la pratique ?

1. La règle d'or : un logiciel interne « 0 excuse »


Tu veux changer qui tu es et arrêter ton manque de fiabilité.


Il est temps d’arrêter de se justifier. Il est temps de commencer à travailler sur soi et d’assurer ses responsabilités. Point final.

  • Un travail bâclé ? C'est ton choix
  • Une deadline manquée ? C'est ta faute
  • Une erreur non corrigée ? C'est ta décision

Il faut être intransigeant avec toi-même :

  • Tu ne dois plus te laisser aller à te dire que c'est assez. Arrête de te dire ‘ça me suffit’
  • Non : tu ne sais pas assez de choses, tu ne vois pas assez de choses, tu ne fais pas assez de choses.

Et surtout, efface définitivement de ton disque dur l'idée que quoi que ce soit t'est dû :

  • Non, tu n'as pas "passé l'âge" de faire ci ou ça
  • Non, tu n'es pas "trop senior" pour ces tâches
  • Non, tu n'es pas "trop qualifié" pour ce travail

Ce nouveau logiciel n'accepte qu'une seule réponse : l'action.


Il faut que tu refuses la médiocrité, n’accepte pas tes propres excuses.


Ce qui nous amène à savoir le niveau d’exigence que tu juges acceptable.


Mais tu te dois de te botter le cul tous les matins pour élever tes propres standards.


2. Élever constamment ses standards


Définis tes critères personnels d'excellence mais évite le nivellement par le bas.


Si tu as été capable de mieux par le passé, alors c’est le niveau minimal que tu dois atteindre à chaque fois.


Tu ne dois pas te battre pour faire moins mais pour faire mieux.


Et cela commence par traiter chacune de tes tâches comme importantes.


Si elle n’était pas importante, elle aurait dû être éliminée mais si c’est devenu ta tâche, alors tu te dois de bien la faire.


Le test ultime pour savoir si ton travail est bien fait, c’est d’imaginer que ton travail pourrait être montré sur un panneau publicitaire géant et de répondre à la question suivante :

Pourrais-je montrer ce panneau publicitaire à ma femme, à mes enfants et mes meilleurs amis sans ressentir une gêne, une honte à l’intérieur de moi ?

Car ton travail EST un panneau publicitaire - il affiche qui tu es réellement.


Imagine que chaque rendu porte ta signature.


Si tu attaches un tant soit peu d’importance à ton nom et de la trace que tu pourrais laisser sur cette Terre, alors tu arrêtes de bâcler ton travail.


Je crois sincèrement que personne n’a envie qu’on dise de lui : c’était un raté, il n’a jamais rien fait d’important et la qualité de ses rendus laissait toujours à désirer.


De plus, si tu considères ce que tu fais comme important, alors tu développeras ton propre style, ta signature.


Tu ne seras plus transparent. On te remarquera.


On dira : Ah ça, c’est signé Romaric !


Alors tu seras que tu as atteint la qualité désirée, le travail bien fait donc tu te fais le porte-étendard.


Sauf que maintenant que tu as défini tes standards, il faut mettre en place un système pour les atteindre systématiquement.


3. Installer une routine d'excellence


Il faudra pour cela, installer des habitudes qui te permettront d’améliorer petit à petit la qualité de ce que tu fais.


Pour cela fais-toi un contrôle de qualité. Si tu n’as pas coché la liste, alors il faut encore travailler.


Cette autoévaluation est nécessaire car tout changement est intérieur avant d’être extérieur.


Lorsque tu es satisfait, confronte ton travail bien fait au monde extérieur et recherche activement les retours pour améliorer.


Cela permettra de mettre en place un système d'essai-erreur qui te permettra de progresser, progrès que tu te dois de mesurer.


Rappelle-toi qu’il n’est possible d’améliorer que ce qui est quantifiable.


Bien entendu, tu ne feras pas toujours mieux tous les jours.


Mais si tu maintiens tes habitudes, petit à petit, pas par pas, tu te retrouveras sur la pente ascendante.


Il faut vraiment que ça devienne une seconde nature.


Une petite habitude maintenue quotidiennement est plus puissante qu'une excellence occasionnelle car elle capitalise dans le temps.


4. Créer un environnement propice à l'excellence

Si on est la moyenne des cinq personnes que l’on côtoie le plus, alors la moyenne de qui es-tu ?

Arrête-toi un instant. Pense à qui tu parles le plus, qui tu vois le plus. Fais vraiment l’exercice.


Qui sont les cinq personnes avec qui tu passes le plus de temps ? Que font-elles de leur vie ? Où seront-elles dans 5 ans ? Est-ce là où tu veux être ?


Tu peux mettre en place le meilleur système, tu peux être la personne la plus disciplinée mais si tu ne travailles pas sur l’écosystème plus vaste dans lequel ce système s’insère, tu cours droit à l’échec.


Regarde le problème en face.


Chaque soir, tu rentres chez toi motivé, plein d'ambition.


Que se passe-t-il si tu vois ta copine affalée dans le canapé en train de regarder TPMP ? Jour après jour. Semaine après semaine.


Comment garder ta motivation pour travailler sur ton business, tes projets ?

C’est simple, ça devient mission impossible.


Ta meuf te tire vers le bas et tu devrais sincèrement considérer la quitter.


Il faut que tu travailles tes relations car ton entourage peut être ton plus grand allié ou ton pire ennemi.

  • Il peut t'inspirer ou t'aspirer
  • Te pousser vers le haut ou te tirer vers le bas
  • Nourrir tes ambitions ou les étouffer

Je t’en parle dans cette lettre : Tes proches encore plus toxiques que tes ennemis ?


En fait, il n’y a pas 50 solutions, il n’y en a qu’une.


Entoure-toi de personnes exigeantes, qui ont de l’ambition et qui veulent faire des choses de leur vie.


5. Construire ton legacy

Quelle trace veux-tu laisser après ton court passage sur Terre ?

Ta vision à 20 ans est reliée à ta vision à 10 ans, elle-même reliée à tes objectifs de l’année.


Et si tu remontes encore le fil, ton année est liée à ce que tu as réalisé chaque mois de l’année.


Et tu me vois venir, c’est lié à tes actions de la semaine et de la journée.

Les gens sont obnubilés par la réussite de leur vie mais ils oublient de réussir leur journée.

Réduis tes horizons, concentre-toi sur ce sur quoi tu as le contrôle : tes actions quotidiennes.


Chacune de tes actions par un effet cumulé est reliée à ta vision de long terme.


Repense à l’allégorie du château.

  • Vu de loin, un château est majestueux.
  • Mais si vous regardez de près, vous découvrez que c’est juste un tas de rochers collés par du ciment.
  • Beaucoup de gens rêvent d’être les seigneurs du château et dire aux autres quoi faire.
  • Mais se construire un château n’a rien d’excitant.
  • Il faut extraire des grosses pierres dans une carrière, les transporter jusqu’au chantier, les tailler à la bonne forme, puis les fixer en place avec du ciment.

Pour bâtir une œuvre qui nous ressemble et un héritage qui a du sens, il faut chaque jour poser une brique, tout en cultivant patience et persévérance.


En cultivant le travail bien fait, tu t’assures qu’un jour, tu donneras de la résonance à cet empire que tu bâtis en silence.


Ce qu’il faut retenir

Le travail bien fait n'est pas un plus qu’on viendrait ajouter comme une option mais une signature sur le futur.

Chaque tâche, aussi minime soit-elle, façonne l’image que tu laisses derrière toi. C'est la marque que tu laisses dans ce monde.


Ce qu’il faut éviter

Les excuses justifient ta médiocrité. ‘Je n'ai pas le temps’, ‘ce n'est pas important’ sont autant d’excuses qui ne doivent plus faire partie de ton vocabulaire.


Les utiliser c’est faire preuve d’autocomplaisance, c'est s'autoriser à stagner et renoncer à être sur la pente ascendante.


Ce qu’il faut faire

Installe ton logiciel "0 excuse", puis élève tes exigences par rapport à ton travail.


Mets en place des habitudes construites autour d’un entourage solide.

Finalement, peu importe ce tu fais, l'important c’est comment tu le fais : si oui ou non, ton travail est bien fait.

La qualité de ton travail d'aujourd'hui pose les bases de ton empire de demain.


À toi de choisir si tu souhaites une maison aux fondations fragiles ou un palais qui résistera au temps, un palais qui éblouira même lorsque tu ne seras plus là.


Et si tu ne me connais pas, salut, moi c'est Romaric.


Je suis un ex-banquier d’affaires qui a quitté son job pour vivre du web. Aujourd’hui, je vis en écrivant des trucs sur Internet.


Je suis comme toi, je cherche à progresser et je documente mon chemin, mes réflexions et ce que je mets en place dans ma vie à travers mes lettres.


Le but : me permettre de vivre ma vie plutôt que celle d’un autre.