Les lettres du cercle de Luroma
Ces lettres n'ont qu'un but : t'aider à trouver le courage de vivre ta vie plutôt que celle d'un autre.
Comme toi si tu es là, je cherche à progresser et je documente mon chemin, mes réflexions et ce que je mets en place dans ma vie à travers mes lettres.
Elles sont d’abord un travail d’introspection personnelle où mes pensées se transforment en actions concrètes.
Et j'écris des lettres, pas une newsletter pour pouvoir les donner à mes futurs enfants. Mais je crois qu'elles peuvent aussi t'être utiles.
Lettre #13 - Faire semblant ou faire ce qui compte réellement.
Reprendre le contrôle pour ne plus brasser du vent.
« J’aurais voulu être … »
La phrase la plus triste qu’on peut entendre de quelqu’un.
Remplace les « … » par ce que tu veux, et tu as le discours de ton frère, ton cousin, ton collègue, ton voisin.
Regretter, c’est terrible. MAIS il y a pire que ça. ET il faut qu’on en parle.
Dans la vie, il y a vraiment pire que les gens qui ne réaliseront jamais leur vie.
Car ces gens-là sont déjà perdus.
On ne peut déjà plus rien pour eux.
Tant pis, on ne peut pas aider tout le monde.
Ma mission n’est pas d’aider ceux qui ont déjà abandonné le combat contre la vie.
Cette Brigitte de 212 kilos qui pense pouvoir un jour remettre sa robe de mariée alors qu’elle aime beaucoup trop son menu Maxi Best Of.
Elle est perdue.
Non je te parle, de ceux qui n’ont pas encore abandonné, mais qui n’y arriveront pas tant qu’ils feront ça.
Et comme j’aime la binarité du monde dans toute sa complexité, disons pour simplifier qu’on peut répartir les gens en 2 catégories : Ceux qui font et ceux qui pensent faire.
Grâce à ces 2 types de personnalité, je vais t’expliquer la différence entre « Être dans le mouvement » et « Être dans l’action ».
Pourtant la différence est simple. MAIS beaucoup ne la connaissent pas.
ET ça ne va pas. Il faut que je t’explique.
Penser faire ce n’est pas faire.
Être dans le mouvement c’est faire des choses qui sont censées nous rapprocher de nos objectifs mais qui sont une voie indirecte et qui peuvent être considérées comme une forme de procrastination déguisée.
Être dans le mouvement nous donne l’illusion que l’on se rapproche de nos objectifs mais c’est souvent une échappatoire pour faire la chose qui compte réellement.
À l’inverse, être dans l’action c’est faire la chose essentielle que l’on peut faire pour rendre tout le reste inutile ou plus simple.
C’est comprendre tout le reste n’a aucune importance.
C’est se concentrer sur les actions qui ont un vrai impact et oublier tout le reste.
Pour t’aider à conceptualiser, prenons l’exemple de la création d’une société.
Lorsqu’on crée une entreprise, se concentrer sur son site peut faire penser qu’on avance car on fait des choses mais l’élément crucial est de trouver des clients.
Quand nous avons démarré avec Jordan et Bastian à créer l’atelier Luroma, nous avions un mantra : “Sans vente, votre entreprise n’existe pas. Boostez vos ventes avec Luroma, sans débourser 1€”.
Arrêtons-nous un instant sur la 1ère partie de la phrase.
Quel est le but d’un beau site s’il n’est vu de personne.
Sans client = pas d’argent.
Pas d’argent = aucune nécessité d’avoir un beau site.
Voici quelques autres exemples.
1. Lire des livres sur l’alimentation (mouvement) vs. bien manger (action)
2. Parler à son coach sportif (mouvement) vs. s’entraîner (action)
3. Négocier (mouvement) vs. réellement travailler pour un client (action)
Souvent, le mouvement permet d’avoir bonne conscience. Mais en général c’est simplement par peur de l’échec qu'on ne passe pas à l'action.
« Le mieux est l’ennemi du bien » Voltaire
En fait, tout peut se résumer à cette citation.
Laisse-moi t’aider à créer une vie plus simple. Voici le guide pratique pour être dans l’action. Ça sera simple : 3 étapes.
1. Mieux vaut fait que parfait.
La préparation est une forme de procrastination.
Le meilleur moyen de passer outre est de commencer.
Ce n'est pas grave si ce n'est pas parfait ! Il vaut toujours mieux être dans l’action que dans le mouvement.
Pourquoi ? Car être dans l’action te permet de te confronter directement aux vraies problématiques.
Seule l'action a un impact, être dans le mouvement nous donne l'illusion d'avoir un impact.
Pour contrer cette tendance naturelle, il faut se lancer même si ce n’est pas parfait.
Tout est un processus itératif.
Lorsqu’on apprend à marcher, on tombe encore et encore. Pareil lorsqu’on apprend à faire du vélo. J’ai une cicatrice qui le prouve.
2. Viser l’amélioration par la répétition.
Et bien sûr, comme dans tout processus itératif, la répétition permet de s’améliorer.
L’important est donc de faire confiance au processus entier. La position à un instant T n’a pas d’importance.
Ce qui importe c’est l’amélioration à chaque essai.
Ce n’est pas sans rappeler la lettre sur la pente ascendante.
Ce processus itératif devra ne devra pas consister à répéter encore et encore les mêmes erreurs.
Il faudra chercher à améliorer un élément à chaque essai.
3. Et pour créer un processus itératif, il faut développer des habitudes.
Et pour les développer : Il faut essayer de minimiser les contraintes.
Nous sommes développés pour privilégier le moindre d’effort. Nous allons toujours vers la facilité.
Pour créer des vraies habitudes, il faut favoriser le comportement. Il faut supprimer les frictions.
Obtenir le même résultat plus facilement ainsi tu n’as pas à te poser la question de ce que tu dois faire.
Par exemple, je suis vraiment paresseux mais de manière proactive.
Je m’autorise à prendre du bon temps et d’être feignant mais une fois que j’ai fait ce qui devait être fait.
Voilà pourquoi la première chose que je fais dans la journée, c’est écrire mes lettres et non pas regarder YouTube.
Je sais donc que lorsque je me lève, j’écris mes lettres.
Une fois la chose essentielle faite, j’ai moins de pression sur le reste de la journée.
Comment trouver la chose essentielle ?
Trouver la chose essentielle que tu peux faire : avaler un crapaud par jour.
Si tu te retrouvais obligé d'avaler un crapaud par jour, quel serait le moment idéal pour le faire ?
En fait, la solution la plus sage serait de le faire dès le matin comme le suggère Brian Tracy.
Le "crapaud" représente la tâche la plus cruciale et en même temps la plus pénible de ta journée, celle dont l'accomplissement est indispensable à ton avancement.
Pose-toi simplement la question : Quelle est la chose que je peux faire maintenant qui rendra tout le reste plus simple ou inutile ?
Je ne développe pas plus longuement car souvent on sait très bien ce qu’on doit faire pour que les choses s’améliorent.
Et si cela t’intéresse, je t’invite à lire “One Thing” qui développe la question en long, en large et en travers.
Ce qu’il faut retenir.
Être dans l’action c’est : constamment rechercher, à se confronter au réel.
C’est comprendre quelle est la chose essentielle que tu dois faire pour avancer vers tes objectifs.
Cette action est bien souvent, l’action que tu n’as pas envie de faire, celle que tu repousses.
Elle sera inconfortable car elle implique d'accepter la possibilité d'être rejeté, critiqué, ou même ignoré par autrui mais elle est nécessaire.
Une fois confronté au réel, tu n’as plus qu’à itérer et progresser entre chaque essai.
Comment faire dans la pratique ?
1. Identifie l’objectif que tu veux atteindre : atteindre 10K/mois, perdre X kilos, etc.
2. Identifie l’action à accomplir quotidiennement pour y arriver (ton crapaud)
3. Chaque jour, débute la journée avec cette action
4. Analyse une fois par semaine tes progrès, si ça ne fonctionne pas pose toi les bonnes questions :
5. Si tu réponds oui, réitère jusqu’au succès. Si tu réponds non, fais ce qu’il faut pour répondre oui aux trois questions.
La règle d’or de la vie est que toute chose que tu veux est toujours derrière quelque chose qui craint.
Ça peut être 2 ans de création de contenu sans que personne n’écoute ton podcast, ça peut être, se restreindre des mois durant pour perdre du poids.
Et la chose que tu veux est derrière. Ce que tu convoites se trouve juste après ces épreuves.
L'atteindre nécessite une confrontation directe avec la réalité.
Sans cette étape cruciale, tout reste à l'état de potentiel, rien n'est réel.
N’oublie pas que :
« La qualité d’un homme se calcule à sa démesure ; tentez, essayez, échouez même, ça sera votre réussite. » Jacques Brel
Alors confronte-toi au réel.
Fais en sorte qu’à la fin de ta vie, tu ne regrettes pas de ne pas avoir essayé.
C’est essentiel, c’est pour une vie réussie.
Le meilleur moyen pour vivre sa vie plutôt que celle d’un autre.
Et si tu ne me connais pas, salut, moi c'est Romaric.
Je suis un ex-banquier d’affaires qui a quitté son job pour vivre du web. Aujourd’hui, je vis en écrivant des trucs sur Internet.
Je suis comme toi, je cherche à progresser et je documente mon chemin, mes réflexions et ce que je mets en place dans ma vie à travers mes lettres.
Le but : me permettre de vivre ma vie plutôt que celle d’un autre.